La société du jour: La couscoussiere

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

La couscoussiere

La société La couscoussiere a été créée le 15/3/1998, soit 24 années d'activités. Le siège de la société est basé à MANOSQUE 04100. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Fatima YOUNSSI. Elle a un capital social de 7622 €. Son dernier bilan date du 20/5/2017. La couscoussiere a choisi le statut juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication). Elle opère sous le code NAF 56.21Z et évolue dans le secteur .

Société à responsabilité limitée, c'est quoi ?

Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée jusqu'à concurrence des apports et qui présente des caractéristiques d'une société mixte de 2 à 100 personnes (selon le nouveau droit suisse, une personne seule peut également créer sa propre SARL), notamment parce que les parts détenues dans le capital ne sont pas librement accessibles sans accord de tout ou partie des actionnaires. Cette forme de société existe en Italie, en France, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, au Cameroun, aux Pays-Bas, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Liban, en Pologne, en Lettonie, en Finlande, en République démocratique du Congo et dans d'autres pays.

Histoire et conséquences du concept de « responsabilité limitée »

Le concept de « responsabilité limitée » et sa mise en œuvre dans les lois au XIXe siècle(en France, lois du 23 mai 1863 puis du 24 juillet 1867 ; en Angleterre, lois de 1856 à 1862 sur les Joint-Stock Company limited) compte, d'après Y.N. Harari dans son célèbre ouvrage Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, « parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité » : « Peugeot est une création de notre imagination collective. Les juristes parlent de « fiction de droit ». Peugeot appartient à un genre particulier de fictions juridiques, celle des « sociétés anonymes à responsabilité limitée ». L’idée qui se trouve derrière ces compagnies compte parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité. ». Harari en explique ainsi les avantages : « Si une voiture tombait en panne, l’acheteur pouvait poursuivre Peugeot, mais pas Armand Peugeot. Si la société empruntait des millions avant de faire faillite, Armand Peugeot ne devait pas le moindre franc à ses créanciers. Après tout, le prêt avait été accordé à Peugeot, la société, non pas à Armand Peugeot, l’Homosapiens actionnaire ! » Cette explication montre que le terme « responsabilité limitée » est un euphémisme : il s'agit en fait non d'une limitation des risques, mais d'un véritable transfert de responsabilité et des risques de l'actionnaire à l'entreprise, à son collectif de travail, responsabilité pénale et économique. Toutefois, quel que soit le montant investi par l'actionnaire, il a toujours le pouvoir et est propriétaire de tous les moyens de production (locaux, machines, moyens informatiques, etc...), y compris ceux acquis grâce aux « millions » empruntés. En effet, l'entreprise, qui acquiert en empruntant, qui rembourse, qui entretient à ses frais les moyens de production, n'est propriétaire de rien, car elle n'est pas sujet de droit quant à la propriété. Grâce à cette « responsabilité limitée » et à la non-existence juridique de l'entreprise, plusieurs procédés permettent aux actionnaires d'accroître les moyens de production qu'ils contrôlent en minimisant au maximum leur mise (le capital social) : investissement par effet de levier, achat à effet de levier, rachat d'actions. Il est donc très compréhensible que les actionnaires recourent à ces procédés plutôt que d’émettre des actions supplémentaires, provoquant l'arrivée d'autres actionnaires avec qui certes les risques sont partagés, mais également le pouvoir et la propriété. Si l'entreprise était, comme une association 1901, sujet de droit, la « responsabilité limitée » serait remplacée par les « responsabilités et propriétés partagées » entre actionnaires et le collectif de travail de l'entreprise, chacun selon sa contribution. Les procédés « à effet de levier » et autres au profit de certains ne seraient plus et beaucoup d'autres s'en réjouiraient.

Dénominations

Selon le pays, elle est désignée par l'expression : Société à responsabilité limitée (sarl) en Suisse romande Société à responsabilité limitée en France (SARL) ; Société à responsabilité limitée (srl) en Belgique francophone Società a responsabilità limitataSocietà a responsabilità limitata (srl) en Italie ou à Saint-Marin ; besloten vennootschap (bv) en néerlandais aux Pays-Bas et en Belgique ; Limited company (Ltd.) au sein des pays du Common law, par exemple en Angleterre ; Gesellschaft mit beschränkter Haftung (GmbH) en Allemagne, en Autriche et en Suisse alémanique ; Sociedad de responsabilidad limitada (SdeRL) au Mexique et autres pays latino-américains ; Sociedade limitada (Ltda.) au Brésil ; Spółka z ograniczoną odpowiedzialnością (Sp. z o.o.) en Pologne.

Droit canadien

Dans les provinces de common law, une société à responsabilité limitée (SARL) est un type de société où, d'après Cliquezjustice.ca, « les biens appartiennent à l’entreprise, les associés partagent les profits et les pertes entre eux, l'entreprise ne fait pas de déclaration de revenus. Chaque associé déclare les pertes et les profits qui lui sont attribués dans sa propre déclaration de revenus. L’entreprise n’est pas une personne selon la loi ». En Ontario, l'article 44.1 de la Loi sur les Sociétés en nom collectif prévoit la formation des sociétés à responsabilité limitée. En droit québécois, l'article 20 de la Loi sur les sociétés par actions prévoit que « Le nom de la société qui ne comprend pas l’expression « société par actions » ou « compagnie » doit comporter, à la fin, la mention «s.a.», «ltée» ou «inc.», indiquant qu’elle est une société à responsabilité limitée ». En outre, il existe une distinction entre la société en nom collectif (SENC) et la société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL). Une SENCRL est une SENC où les associés ne sont pas personnellement responsables des fautes professionnelles de leurs collègues et des secrétaires de ceux-ci. Cependant, pour effectuer l'émission d'actions, il faut plutôt constituer une société par actions.

Annexes

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56.21Z -

Le code APE - NAF 5621Z est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 17551 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 18687 salariés, essentiellement des traiteurs, des cuisiniers et des serveurs.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 5621Z : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 5621Z est : "Services des traiteurs".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Services des traiteurs, les salariés de cette branche sont essentiellement des traiteurs, des cuisiniers et des serveurs.

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La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 5621Z. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Services des traiteurs", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 5621Z est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Services des traiteurs :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Services des traiteurs”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de La couscoussiere

L'établissement principal est domicilié au che theophile farnaud, Manosque 04100. La société possède aucun autre établissement. 1 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Manosque 04100, il y a 11 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Manosque ?

Manosque est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les habitants de Manosque s'appellent les Manosquins,. Manosque est la ville la plus peuplée des Alpes-de-Haute-Provence.

Géographie

Manosque est bâtie sur un contrefort des collines du Luberon oriental dont certaines dépassent 700 mètres d’altitude, au-dessus de la plaine alluviale de la Durance. Le village est dominé par le mont d’Or au levant et au couchant par la colline de Toutes-Aures de collines. Plusieurs axes de communication majeurs sont à proximité : autoroute A51, route départementale 4096 (ancienne nationale 96), ligne de chemin de fer de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). La ville se situe à environ 20 km de Forcalquier et Oraison et à environ 55 km de Digne-les-Bains et Sisteron. Les villes importantes les plus proches sont Avignon (à l’ouest), Aix-en-Provence et Marseille (au sud). Le centre-ville est à environ 380 mètres d’altitude, la gare SNCF et la zone d’activités attenante à environ 330 mètres. On peut accéder à la ville par Sainte-Tulle (au sud) et Volx (au nord-est) par la route départementale 4096, Pierrevert (au sud-ouest), par la route départementale 6, Montfuron (au sud-ouest) par la route départementale 907, Dauphin (au nord) par la route départementale5 et Valensole (au sud-est) par la route départementale 907. Le territoire se situe au nord-ouest de la faille de la Durance, au sein du plateau de Manosque-Forcalquier. La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité de sites fossilifères exceptionnels. Manosque est arrosée par la Durance, et plusieurs de ses affluents : la ravine de Drouille (code SANDRE : X1600560) ; la ravine de Valveranne (code SANDRE : X1600520) ; le ruisseau de Ridau (code SANDRE : X1600580) ; la ravine de l'Ausselet (code SANDRE : X1500680) ; la ravine de Couquières (code SANDRE : X1601200) ; la ravine de la Tuilière (code SANDRE : X1601000). Manosque est soumise au climat méditerranéen dit d’intérieur. L'hiver est plus froid qu’en Basse Provence, avec des gelées fréquentes durant la nuit, la moyenne mensuelle est de 4,6 °C en janvier, avec des températures comprises entre −1 °C et 10 °C en janvier, et des chutes de neige peuvent se produire. L'été est chaud, avec une sécheresse habituelle en juin, juillet et août, la température moyenne est de 22 °C en été, avec des températures comprises entre 16 °C et 30 °C. La température moyenne annuelle est de 12,6 °C. Les étés sont aussi chauds qu’en Basse-Provence (très souvent plus de 35−40 °C) mais l’amplitude thermique annuelle et diurne est importante (15 °C à 20 °C de différence entre l'été et l'hiver). Dans ces régions abritées de la Provence, les hivers sont souvent plus secs que les intersaisons. La moyenne annuelle des précipitations est de 736 mm et la ville reçoit entre 2 800 et 3 000 heures d’ensoleillement par an. La commune compte 634 ha de bois et forêts, soit 11 % de sa superficie. La Ville de Manosque a connu deux épisodes sismiques remarquables dans le passé, l'un le 13 décembre 1509 et l'autre le 14 août 1708. Ces deux événements ont provoqué des dégâts importants aux constructions avec une intensité de 8 sur l'échelle MSK à Manosque. Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Les cantons de Manosque-Sud-Ouest, Manosque-Nord et Manosque-Sud-Est sont en Zone 2 (risque moyen), soit le risque le plus élevé du secteur. Les cantons d'Entrevaux, des Mées, de Valensole et de Peyruis sont également dans cette catégorie. La commune est exposée à trois autres risques naturels : feu de forêt, inondation, mouvement de terrain. La commune est également exposée aux risques technologiques : risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l'onde de submersion ; risque industriel, lié aux installations de stockage d'hydrocarbures Géosel et Géométhane, classées Seveso seuil haut ; risque lié au transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Il s'agit du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban : par la départementale RD 4096 et l'autoroute A51, ; par la ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble) ; par des canalisations transportant hydrocarbure ou saumure, reliées aux installations Géosel et Géométhane ; et le gazoduc alimentant le département en gaz naturel.Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune, concernant les risques d'inondation, de mouvement de terrain et de séisme, a été approuvé en 1997, mais un nouveau a été prescrit en 2006 et concerne également le risque de feu de forêt. Enfin, le plan particulier d'intervention des installations Seveso Géosel et Géométhane concerne la commune. La commune est très régulièrement soumise à des arrêtés de catastrophe naturelle, pour des inondations et coulées de boue (quatre fois depuis 1987), des mouvements de terrain dus à la sécheresse (dix fois depuis 1989), et pour des glissements de terrain en 1994. En 2010, la conduite alimentant en naphta les stocks de Géosel (voir article) a cédé, occasionnant une fuite de 200 m3. Une étude d'impact du Centre CEA de Cadarache, distant de 15 km de la commune, a été réalisée en décembre 2015.

Toponymie

Attestée sous la forme Manoasca en 978 et 984, Manuasca en 1013, Manoascha en 1019, Manoscham en 1205, Manosque au XVIe siècle. En occitan provençal Manòsca [maˈnɔskɔ] selon la norme classique ou Manosco [maˈnɔskɔ] selon la norme mistralienne. En occitan médiéval on disait Manoasca. Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes vers 978-984 (Manoasca), est interprété de différentes manières, : une racine oronymique *MaN- (montagne/colline) élargie par le suffixe -asq ; dans ce cas, le toponyme serait antérieur aux Gaulois, ; un nom tiré du latin manua, avec (mais sans certitude) le sens du mot occitan magne, gerbe, liasse de paille préparée pour servir à la couverture d’une habitation (chaumière), selon Ernest Nègre ; une légende provenant d’écrits latins, publiés plus tard dans le livre Superstitions et Survivances, paru en 1896, parlant d’elfes et de gorilles blancs, annonce que le nom de la ville viendrait de son précédent titre Manus Quartus, qui veut dire Quatre Mains, ce qui explique l’origine du blason.Le vallon de Gaude, où a été exploitée pendant longtemps une mine de lignite, tire son nom du latin gabatta, désignant une jatte, un récipient, et donné par métaphore à une vallée encaissée, ce qui est effectivement le cas du vallon de Gaude. Le terme Drouille, qui désigne une rivière et le vallon où elle coule, ainsi que le parc aménagé dans Manosque, pourrait être un terme hydronymique ligure (ou référer au chêne).

Histoire

En dehors des légendes, on sait peu de choses sur la ville avant l’époque romaine. Sous l’Empire romain, la ville est un marché régional. Parmi les découvertes archéologiques, le site des Passaïres (atelier de potier fabricant des amphores vinaires) permet d'établir que la zone de Manosque était, grâce à la proximité de la voie Domitienne, fortement intégrée à l'Empire romain et fortement pénétrée de ses modes de vie. Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire. Les comtes de Provence résident fréquemment à Manosque au tournant de l'An Mil, grossièrement entre 972 et les années 1020. Il existait plusieurs agglomérations portant des noms différents : Manosque, villa, dans la plaine ; Castrum Bosonem, « Château-Boson », en hauteur, probablement sur le Mont d'Or,. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1248. Les droits seigneuriaux sont partagés entre l’abbaye Saint-Victor de Marseille et les comtes, comtes de Provence ou comtes de Forcalquier selon les époques. Le consulat qui permettait aux bourgeois de se gouverner est créé avant 1207. Manosque est le siège d’un bailliage des comtes de Provence en 1466. L'arrivée de la peste noire, au printemps 1348, provoque des émeutes antijuives. Le comte de Provence ordonne la restitution des biens pillés le 25 mai. Le retour de l’insécurité au XIVe siècle, avec la menace des grandes compagnies, a conduit la ville à améliorer ses portes. Manosque fut pourvue entre 1366 et 1383 d’une nouvelle enceinte de 1 125 m de long qui jouxtait de près la première enceinte, à l’est, mais englobait les faubourgs à l’ouest. Et c’est à cette époque-là que la porte Saunerie et la porte Soubeyran ont pris leur forme actuelle. De plus, les faubourgs, situés hors des murailles, sont abandonnés (comme le faubourg de la Saunerie), à la fois parce qu’ils ne sont pas protégés, mais aussi parce qu’ils gênent la défense. Ce renforcement des défenses a lieu dans un contexte de renforcement général des efforts militaires au niveau provençal : en 1354, les États de Provence imposent à tous les hommes de quatorze à soixante ans de porter les armes. Les inégalités sociales au sein de la ville sont assez peu marquées, les nobles n’ont pas les moyens de vivre en chevaliers, avec cheval et suite ; les juifs participent à la défense. Enfin, en 1382, la cité achète sa première bombarde au moment où s’ouvre la crise de succession de la reine Jeanne Ire. Manosque est une des rares villes, avec Marseille et Arles, à se rallier dès 1382 à l’Angevin Louis Ier, le commandeur hospitalier, Jean Sévin, adoptant le même part. Ce ralliement précoce leur est profitable : en novembre 1383, l’impôt de cavalcade est réduit, et Jean Sévin prête hommage en 1385 pour la commanderie et la communauté. Les premières traces d'exploitation du lignite datent de 1441. Au Moyen Âge, Manosque était partagée en quatre quartiers : les Ebréards, le Palais, les Payans et les Martels. La ville un centre de commerce florissant au XIIIe siècle, et la population approchait les 10 000 habitants.[réf. nécessaire] L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est implanté à Manosque depuis le début du XIIe siècle. Un bailli est installé dans la ville par les Hospitaliers. À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, Guillaume IV de Forcalquier, les Hospitaliers, ont la seigneurie sur la ville sans rivalité, jusqu'en 1790,. Alors que les comtes de Forcalquier avaient parfois empiété sur leurs prérogatives (issues du don de ces mêmes comtes), à partir des accords de Meyrargues (29 juin 1220), Manosque est exclue des accords de partage entre comtes de Provence et de Forcalquier. Au cours des siècles qui suivent, les Hospitaliers possèdent deux fortifications dans Manosque : un palais dans le bourg, et une autre sur la partie nord de l’enceinte. Au XIIIe siècle, le droit de cavalcade impose au seigneur du lieu, l’ordre des Hospitaliers, de fournir 5 chevaliers et 50 fantassins au comte de Provence 40 jours par an. C’est à la communauté qu’il revient de fournir les 50 hommes à pied, ce qui s’ajoute à la milice devant défendre les murs et permet le classement des armes individuelles dans les biens insaisissables en cas de faillite personnelle, comme les chevaux de guerre et les animaux de labour. Après 1319, Hélion de Villeneuve, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, a géré les biens matériels qui ont été confiés à la commanderie de Manosque et en faire l'établissement le plus important de la langue de Provence. Le commandeur de Manosque est nommé par le grand maître de l'Ordre, choisi parmi les chevaliers de l'Ordre de la langue de Provence. Après la donation de 1209 il s'est installé dans le palais des comtes de Forcalquier. Il a ajouté à son titre celui de châtelain pendant une vingtaine d'années. Plus tard, il s'est aussi donné le titre de seigneur des différentes possessions de la commanderie, Limaye, La Cavalerie, Volx, etc. La commanderie de Manosque est devenue bailli capitulaire faisant du commandeur un grand croix de l'Ordre et l'obligeant à participer au chapitre général. Le commandeur de Manosque a pu être prieur comme Guillaume de Reillane et Jean-Ferdinand de Hérédia, et grand maître avec Hélion de Villeneuve. Seigneur de Manosque, il devait jurer à son entrée en charge d'observer les privilèges de la ville, pourvoir à la défense de la ville, publier des règlements, rendre la justice et avait son siège avec ses armes dans l'église Saint-Sauveur. À la Révolution, le château de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, déclaré bien national, est vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville, la place du Terreau. En 1509, un tremblement de terre secoue la ville. Lors du passage de François Ier en 1516, la fille du consul, chargée de présenter les clés de la ville au roi, lui fait un compliment. Les regards admiratifs du prince s’arrêtent sur elle, alarment sa pudeur. Pour faire disparaître la fraîcheur de son teint et les charmes que la nature lui a prodigués, elle expose son visage à des vapeurs de soufre. Le roi, fort ému, comble de faveurs et de libéralités la jeune fille et sa famille. C’est depuis lors que Manosque a pris le surnom de « la Pudique »[réf. souhaitée]. En 1521, la peste qui sévit en Basse-Provence pousse le Parlement d’Aix à s’installer à Manosque, avant de se replier encore plus à l’intérieur des terres à Sisteron. La Réforme connaît un certain succès à Manosque, et une partie des habitants se convertit. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Entretemps, les guerres de religion n’épargnent pas la ville : en 1561, Notre-Dame-de-la-Consolation et la chapelle de Toutes-Aures sont saccagées (statues brisées, tableaux déchirés, etc.). Les huguenots de Manosque sont autorisés à bâtir un temple, mais à l’écart de la ville. En 1592, le marquis d’Oraison profite de la mort du capitaine Baratte, gouverneur de la ville, pour s’en emparer. L’édit de Fontainebleau (1688) est fatal à la communauté protestante de la ville, qui disparaît, ses membres émigrant ou étant convertis de force. Lors d’un procès de cette époque, les Manosquins ont la réputation de faire des faux témoignages. Ils remplacent saint Sébastien, saint patron de la ville, par saint Pancrace, saint de la « bonne foi ». Une foire s’y tenait au XVIIIe siècle et un bureau de la poste royale installé à la fin de l’Ancien Régime attestent du rayonnement du bourg. À cette époque, la vieille ville s’agrandit vers l’est pour prendre ses dimensions actuelles.[réf. nécessaire] En raison de sa situation de lieu de passage, la ville est fortement touchée par les différentes épidémies qui ravagent la Provence, la peste en 1720 et le choléra en 1834. Cette dernière épidémie est évoquée par Jean Giono qui place à Manosque une partie de l’action de son roman Le Hussard sur le toit. Avant la Révolution, Manosque, comme toutes les villes de cette époque, est soumise à des révoltes épisodiques mais violentes. Ainsi, en 1707, la ville s’agite à propos d’un petit berger des environs qui aurait été enrôlé de force par des sergents recruteurs. Les consuls de la ville interviennent, sans obtenir la renonciation des sergents, mais dans la confusion provoquée par la foule, le berger s’enfuit. Mais la concordance de vues entre la municipalité et le peuple est rare. Dans les années 1760, les membres de la municipalité sont même attaqués lorsqu’ils distribuent les billets de logement (destinés à procurer un logement d’office aux soldats d’un régiment de passage), le peuple jugeant que certains ont bénéficié d’exemptions indues. Le piquet décidé par le conseil municipal pour percevoir les droits d’octroi sur les biens entrant en ville provoque une forte contestation, et en mars 1760, le peuple se réunit en assemblée extraordinaire pour délibérer contre cette taxation. Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Manosque le 14 mars, un peu avant le gros des émeutes. L’évêque de Sisteron, De Suffren, de passage dans la ville, est lapidé car il est soupçonné d’accaparement par une foule de paysans et de femmes,,,,. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande Peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août. Au début de la Révolution française, Manosque est une des villes les plus touchées par la fièvre révolutionnaire. Le couvent des Bernardines est détruit en 1791. La société des Amis de la Constitution est créée fin 1791. Le 28 septembre 1792, le club doit payer une forte amende au club de Marseille, car son représentant Isoard a été attaqué à Manosque, et les clubistes marseillais menaçaient d’opérer une descente en armes sur Manosque. Épurée, elle devient ensuite les Antipolitiques. En 1792-1793, la section est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le 31 mai 1793 et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet. Robespierre le Jeune, en mission auprès de l’armée d'Italie, est attaqué par des réactionnaires venus de Provence le 12 août 1793. Chassé de la ville, il se réfugie à Forcalquier, et revient en force le 23 août, s’appuyant sur les républicains manosquins, pour chasser la réaction. Il en profite pour rétablir la société populaire, qui est à nouveau épurée le 25 novembre 1794 (5 frimaire an III) par le représentant en mission Gauthier. De nouveaux troubles éclatent en 1797. Lors du Coup d'État du 2 décembre 1851, le maire Joseph Buisson prend la tête de la résistance provençale et installe un gouvernement provisoire de la République à Digne. Bien que peu ouvrière (226 ouvriers recensés en 1848), la population de la ville suit en masse son maire. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 223 Manosquins sont traduits devant la commission mixte (la majorité condamnés à la déportation en Algérie), soit plus de 13 % des Bas-Alpins poursuivis. En 1884, la commune est touchée par une épidémie de choléra, qui cause 12 morts du 23 au 31 août. La coopérative oléicole est fondée en 1928. Durant la Seconde Guerre mondiale, un atelier détaché du camp des Milles est implanté à Manosque. De l’autre côté, les couples Rose et Paul Astier et Alphonsine et David Chauvin, sauvent des Juifs de la déportation, et ont été pour cette raison distingués comme Justes parmi les Nations. Sophie Dol, sa fille Jeanne Regnier et sa cousine Alix Raybaud, sont distinguées de la même manière. Néanmoins, 10 juifs sont arrêtés à Manosque et déportés. Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban, franchit la Durance le 20 août au sud de Mirabeau. Le 143e régiment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du 20 août et libère les villes et villages sur son passage, dont Manosque. Après la Libération, les armes et explosifs parachutés dans la région par les Alliés sont rassemblés et stockés dans les caves de la coopérative oléicole de Manosque. Le 29 novembre 1944, une explosion accidentelle provoque sa destruction : des parpaings sont projetés à plus d'une centaine de mètres. Les quatre Résistants du maquis de Montaigu qui assuraient la surveillance du dépôt sont tués dans l'explosion. Les mines de Gaude, qui employaient 350 ouvriers, ferment en 1965. Grosse bourgade au début du XXe siècle limitée à la vieille ville et ses faubourgs, la ville s’agrandit considérablement des années 1950 aux années 1970, quadruplant sa population en trente ans.

Héraldique

On ne connaît pas vraiment l’origine des armoiries de Manosque. Cependant, plusieurs auteurs ont avancé diverses hypothèses. La main représenterait avec ses cinq doigts les cinq anciens villages qui se sont regroupés pour former le bourg au XIVe siècle. Les quatre mains représenteraient les quatre quartiers et les quatre portes de la ville médiévale. Peut-être s’agit-il d’armes parlantes : les Manosquins auraient pris la main pour emblème croyant que le nom de leur ville (manuesca dans les chartes du Moyen Âge) dérivait du mot latin manus désignant la main.Selon Achard, la ville de Manosque avait pour devise, avant celle figurant ci-dessus, « Urbs Florida » (« La ville fleurie »), en souvenir du passage de la reine Jeanne à Manosque en 1370 au moment où tous les amandiers étaient en fleurs. À cette occasion, elle avait appelé cette ville « Manosque la Fleurie ».

Politique et administration

Manosque fait partie : de 2002 à 2013, de la communauté de communes Luberon Durance Verdon (dont elle a été le siège) ; depuis le 1er janvier 2013, de Durance-Luberon-Verdon Agglomération (dont elle est le siège). Manosque est divisée en trois cantons:

Urbanisme

Manosque est une commune urbaine,. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,. Elle appartient à l'unité urbaine de Manosque, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes et 30 741 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants, Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). Les territoires agricoles occupent 49,9 % de la surface communale contre 24,5 % pour les forêts, 13,5 % pour les zones urbanisées et 6,1 % pour les zones industrielles et commerciales. Les zones urbanisées n'occupaient que 9,8 % de la surface communale en 1990 et les zones industrielles ou commerciales que 2,3%. Les territoires artificialisés ne cessent de gagner du terrain.

Morphologie urbaine

La vieille ville, entourée de boulevards qui la séparent nettement du reste de l’agglomération, est bâtie sur une colline entre le vallon de Drouille (sud-ouest) et celui des Couquières (nord-est). Les anciens faubourgs bâtis autour du centre ancien sont peu étendus, et dépassent à peine les deux vallons. Le lycée des Iscles et la salle des fêtes Osco Manosco sont construites sur l'ancien crassier de la mine. Quartiers de Manosque Autour se sont construits les quartiers récents datant de l’explosion démographique de la ville dans les années 1950–1960 (triplement de la population) et une urbanisation de plus en plus diffuse gagne les collines et la plaine alluviale. Les zones industrielles et commerciales sont toutes situées dans la plaine de la Durance, tandis que de plus en plus de maisons sont construites sur les flancs des collines, quelquefois en terrain boisé, d’où une grande vulnérabilité en cas d’incendie de forêt, notamment pas loin du quartier résidentiel de la Pinède en 2005, ou au quartier de la Thomassine, mis en danger par des coulées de boue survenant après un incendie, également en 2005. Si de nombreux petits commerces et services administratifs sont implantés en centre-ville, celui-ci reste essentiellement résidentiel. Les rond-points de la ville sont ornés d'après des thèmes propres à l'histoire de la ville.

Population et société

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1760. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans, En 2019, la commune comptait 22 528 habitants, en augmentation de 0,52 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %). La population de Manosque décolle dans les années 1960 et 1970, portée par deux phénomènes concomitants : l’arrivée de nombreux rapatriés d’Algérie (pieds-noirs et harkis) et l’installation du Commissariat à l'énergie atomique à Cadarache. En 2020, la ville de Manosque a une superficie de 56,73 km2 et une population de 22 992 habitants.

Économie

En 2009, la population active s’élevait à 9 533 personnes, dont 1 387 chômeurs (1 381 fin 2011). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (88 %) et travaillent majoritairement à Manosque (66 %). Les actifs de Manosque qui ne trouvent pas d’emplois dans la commune peuvent travailler pour le CEA implanté à Cadarache à côté duquel se construit Iter. De nombreux ingénieurs, chercheurs du monde entier vont venir travailler à ce centre, et cherchent entre autres à se loger vers Manosque, distante d’environ 20 km et ville la plus proche. Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait encore près d’une centaine d’établissements actifs (99 exactement) au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 31 emplois salariés. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon les enquêtes Agreste du ministère de l’Agriculture, a chuté depuis un quart de siècle : il est de 83 en 2010, contre 188 en 2000, et 210 en 1988 (soit une perte de 55 % des exploitations). Les plus fortes pertes ont été enregistrées dans l’arboriculture, avec la disparition de 90 établissements en une dizaine d’années. Il reste encore 10 exploitants pratiquant la polyculture, les éleveurs ont disparu de la commune. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé de 25 %, de 2 018 à 1 523 ha. Cette baisse s’est poursuivie lors de la dernière décennie, à 1 108 ha. Une partie de la commune, essentiellement la plaine descendant sur la Durance (environ la moitié du terroir de la commune), est consacrée à l’agriculture, qui est concurrencée dans tous les secteurs par l’urbanisation. Les terres alluviales fertiles permettent la culture des céréales (blé, maïs) et féculents (pour un quart des exploitations), ainsi que des arbres fruitiers (pommiers, pêchers). Sur les coteaux tournés vers la Durance et dans la plaine, on trouvait traditionnellement les oliveraies, les vignes ainsi que quelques vergers : la moitié des exploitants de la commune cultivent de ces cultures permanentes. Ces plantations se sont aussi développées dans la plaine. Bien que Manosque n’abrite pas d’industrie lourde, il existe une activité industrielle significative, le secteur secondaire (industrie et construction) comptant fin 2010 373 établissements, et employant près de 1 900 salariés. Ces entreprises sont concentrées à plus de 67 % dans le bâtiment et les travaux publics (BTP), mais avec seulement un tiers des emplois salarié du secteur. Quelques activités sont emblématiques : l’industrie cosmétique (en particulier l’unique usine du groupe L'Occitane) ; l’industrie agro-alimentaire (huile d’olive au moulin de l'Olivette, pizza de Manosque par Brossard) ; le stockage souterrain de produits pétroliers et de gaz naturel assuré par Géosel et Géométhane respectivement depuis 1971 et 1993.La ville est le siège d’une antenne de la chambre de commerce et d’industrie des Alpes-de-Haute-Provence. Les principaux établissements sont : dans le secteur agro-alimentaire : La Pizza de Manosque, fabricant industriel de pizzas, 48 salariés ; dans le secteur du BTP et de ses fournisseurs : Lazard, fabrication d’agrégats routiers (30 salariés) ; D’Angelo, BTP (43 salariés) ; Imbert André (SEEAP), installation électrique, 68 salariés ; STM Nervi, BTP, 40 salariés ; CERTP (Construction entretien des réseaux), 51 salariés ; le siège de l’entreprise Travaux électriques du Midi, qui emploie 60 salariés, est installé à Manosque ; Sud Télécom (40 salariés) ; dans le secteur des cosmétiques, L’Occitane emploie 265 salariés.Technic Aviation est un atelier de mécanique spécialisé dans l’entretien des avions à hélice qui emploie 30 salariés. L’industrie de pointe est représentée par SDMS Provence et sa filiale Astriane Didact. SDMS Provence produit en salles blanches des appareils en métaux à soudure complexes pour les industries de l’espace, de l’armement et la recherche scientifique, et emploie 76 salariés,. Astriane Didact est spécialisée dans les outils de formation scientifique et technologique (20 salariés). Parmi les plus gros employeurs de ce secteur, figure encore EBIM avec une centaine de salariés. Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance détournée dans le canal EDF est implantée sur la commune depuis 1969,. La centrale photovoltaïque de La Fito est implantée sur l’ancien crassier de la mine de Gaude et fonctionne depuis décembre 2009, avec une puissance de 4,1 MW (soit la consommation d’une ville de 2 700 habitants). Des gisements de gypse, lignite, de sel ont été exploités à Manosque. Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait près de 2 000 établissements (avec plus de 5 200 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 450 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant plus de 3 200 personnes. Dans le secteur commercial, de nombreux grossistes sont installés à Manosque, dont : Cabus et Raulot, grossiste électrique, avec 230 salariés ; Abram, grossiste en produits métallurgiques et quincaillerie, et qui emploie 46 salariés.Le transporteur routier Charbonnier emploie 122 salariés. Le concessionnaire Renault emploie 52 salariés. ATP Environnement, 18 salariés, est un cabinet d’études sur l’environnement. Le groupe PROMAN, 5e acteur du travail temporaire en France, a été fondé à Manosque et y possède toujours son siège social. Les établissements de santé et maisons de retraite emploient environ deux cents salariés. Trois hypermarchés sont installés à Manosque, employant avec les supermarchés plus de 600 salariés.

Lieux et monuments

La vieille ville, caractérisée par un plan en forme de poire, est entourée de boulevards qui ont remplacé les anciens remparts dont il ne reste que quelques vestiges, comme les portes Saunerie et Soubeyran, d’où une séparation très nette avec le reste de la ville. Avec de hautes maisons bordant des rues étroites, la vieille ville est restée typiquement provençale. La construction et l’urbanisme obéissent à des règles strictes, et la circulation des voitures y est restreinte.

Équipements et services

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur La commune est dotée de 23 établissements d’enseignement : seize écoles : neuf écoles primaires dont deux privées (sous contrat et dont les professeurs sont salariés de l’Éducation nationale) et l’école internationale ITER, et sept écoles maternelles (dont une privée) ; trois collèges : le collège du Mont-d’Or, le collège Jean-Giono et le collège privé Saint-Charles ; quatre lycées : le lycée Félix-Esclangon, qui forme aussi au brevet de technicien supérieur (BTS) Management des unités commerciales ; le lycée polyvalent Les Iscles, qui forme aussi aux BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques et Maintenance industrielle ; le lycée « des métiers » Louis-Martin-Bret ; le lycée de l’école internationale. une École européenne, Sur la commune on trouve une piscine couverte, des courts de tennis, un club de foot, des boulodromes, une salle de boxe, un terrain de rugby, une base de loisirs au Lac les Vannades, un cinéma de 4 salles, un théâtre de 700 places et une Maison des jeunes et de la culture. La commune dispose d’un hôpital et de plusieurs pharmacies. Il y a une poste, un commissariat de police et une caserne des pompiers. Une brigade autonome de gendarmerie est implantée à Manosque. Elle est doublée d'une brigade motorisée.

Vie locale

Festival Les Correspondances de Manosque, depuis 1998. Les Rencontres de cinéma de Manosque, depuis 1987.

Film tourné à Manosque

1960 : Les gens de lettres, docu-drama de court métrage de Léonce Peillard et Henri Champetier dans lequel Jean Giono, est interviewé à Manosque.1981 : "Les Babas cool" comédie de François Leterrier avec Christian Clavier Marie Anne Chazel et Anémone

Odonymie

(Liste non exhaustive)

Voir aussi

Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, 1969 (BNF 35450017) Félix Reynaud, « L'organisation et le domaine de la commanderie de Manosque », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe – XIXe siècle), p. 78-89 (lire en ligne) Élisabeth Marum-Lunau, « Boches ici, juifs là-bas ». Correspondance d'exilés du IIIe Reich (1939-1942), Aix-en-Provence : Édisud, 1997 (l’époux d’É. Lunau fut interné au cinéma Variétés) Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence Durance-Luberon-Verdon Agglomération Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence Église Saint-Sauveur de Manosque Huile d'olive de Provence AOC Pain du Luberon Manobus Site web de l'office de tourisme de Manosque Site web de la ville de Manosque Site web des évènements, sports, loisirs de la ville de Manosque Manosque sur le site de l'Institut géographique national De la cabane en pain de sucre à Montaigu Les protestants de Manosque et la révocation de l'Édit de Nantes : une identité détruite, par Alain Collomp Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet Inventaire national du patrimoine naturel de la commune Portail des communes de France Portail de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem Portail des Alpes-de-Haute-Provence