La société du jour: Va.46c

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Va.46c

La société Va.46c a été créée le 1/1/2007, soit 15 années d'activités. Le siège de la société est basé à CAHORS 46000. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Maria, Ester LOPES DA COSTA. Elle a un capital social de 2400 €. Son dernier bilan date du 25/8/2020. Elle emploie 1 ou 2 salariés. Va.46c a choisi le statut juridique Société à responsabilité limitée (sans autre indication). Elle opère sous le code NAF 47.78C et évolue dans le secteur .

Société à responsabilité limitée, c'est quoi ?

Une société à responsabilité limitée (SARL) est une société commerciale où la responsabilité est limitée jusqu'à concurrence des apports et qui présente des caractéristiques d'une société mixte de 2 à 100 personnes (selon le nouveau droit suisse, une personne seule peut également créer sa propre SARL), notamment parce que les parts détenues dans le capital ne sont pas librement accessibles sans accord de tout ou partie des actionnaires. Cette forme de société existe en Italie, en France, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, au Cameroun, aux Pays-Bas, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Liban, en Pologne, en Lettonie, en Finlande, en République démocratique du Congo et dans d'autres pays.

Histoire et conséquences du concept de « responsabilité limitée »

Le concept de « responsabilité limitée » et sa mise en œuvre dans les lois au XIXe siècle(en France, lois du 23 mai 1863 puis du 24 juillet 1867 ; en Angleterre, lois de 1856 à 1862 sur les Joint-Stock Company limited) compte, d'après Y.N. Harari dans son célèbre ouvrage Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, « parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité » : « Peugeot est une création de notre imagination collective. Les juristes parlent de « fiction de droit ». Peugeot appartient à un genre particulier de fictions juridiques, celle des « sociétés anonymes à responsabilité limitée ». L’idée qui se trouve derrière ces compagnies compte parmi les inventions les plus ingénieuses de l’humanité. ». Harari en explique ainsi les avantages : « Si une voiture tombait en panne, l’acheteur pouvait poursuivre Peugeot, mais pas Armand Peugeot. Si la société empruntait des millions avant de faire faillite, Armand Peugeot ne devait pas le moindre franc à ses créanciers. Après tout, le prêt avait été accordé à Peugeot, la société, non pas à Armand Peugeot, l’Homosapiens actionnaire ! » Cette explication montre que le terme « responsabilité limitée » est un euphémisme : il s'agit en fait non d'une limitation des risques, mais d'un véritable transfert de responsabilité et des risques de l'actionnaire à l'entreprise, à son collectif de travail, responsabilité pénale et économique. Toutefois, quel que soit le montant investi par l'actionnaire, il a toujours le pouvoir et est propriétaire de tous les moyens de production (locaux, machines, moyens informatiques, etc...), y compris ceux acquis grâce aux « millions » empruntés. En effet, l'entreprise, qui acquiert en empruntant, qui rembourse, qui entretient à ses frais les moyens de production, n'est propriétaire de rien, car elle n'est pas sujet de droit quant à la propriété. Grâce à cette « responsabilité limitée » et à la non-existence juridique de l'entreprise, plusieurs procédés permettent aux actionnaires d'accroître les moyens de production qu'ils contrôlent en minimisant au maximum leur mise (le capital social) : investissement par effet de levier, achat à effet de levier, rachat d'actions. Il est donc très compréhensible que les actionnaires recourent à ces procédés plutôt que d’émettre des actions supplémentaires, provoquant l'arrivée d'autres actionnaires avec qui certes les risques sont partagés, mais également le pouvoir et la propriété. Si l'entreprise était, comme une association 1901, sujet de droit, la « responsabilité limitée » serait remplacée par les « responsabilités et propriétés partagées » entre actionnaires et le collectif de travail de l'entreprise, chacun selon sa contribution. Les procédés « à effet de levier » et autres au profit de certains ne seraient plus et beaucoup d'autres s'en réjouiraient.

Dénominations

Selon le pays, elle est désignée par l'expression : Société à responsabilité limitée (sarl) en Suisse romande Société à responsabilité limitée en France (SARL) ; Société à responsabilité limitée (srl) en Belgique francophone Società a responsabilità limitataSocietà a responsabilità limitata (srl) en Italie ou à Saint-Marin ; besloten vennootschap (bv) en néerlandais aux Pays-Bas et en Belgique ; Limited company (Ltd.) au sein des pays du Common law, par exemple en Angleterre ; Gesellschaft mit beschränkter Haftung (GmbH) en Allemagne, en Autriche et en Suisse alémanique ; Sociedad de responsabilidad limitada (SdeRL) au Mexique et autres pays latino-américains ; Sociedade limitada (Ltda.) au Brésil ; Spółka z ograniczoną odpowiedzialnością (Sp. z o.o.) en Pologne.

Droit canadien

Dans les provinces de common law, une société à responsabilité limitée (SARL) est un type de société où, d'après Cliquezjustice.ca, « les biens appartiennent à l’entreprise, les associés partagent les profits et les pertes entre eux, l'entreprise ne fait pas de déclaration de revenus. Chaque associé déclare les pertes et les profits qui lui sont attribués dans sa propre déclaration de revenus. L’entreprise n’est pas une personne selon la loi ». En Ontario, l'article 44.1 de la Loi sur les Sociétés en nom collectif prévoit la formation des sociétés à responsabilité limitée. En droit québécois, l'article 20 de la Loi sur les sociétés par actions prévoit que « Le nom de la société qui ne comprend pas l’expression « société par actions » ou « compagnie » doit comporter, à la fin, la mention «s.a.», «ltée» ou «inc.», indiquant qu’elle est une société à responsabilité limitée ». En outre, il existe une distinction entre la société en nom collectif (SENC) et la société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL). Une SENCRL est une SENC où les associés ne sont pas personnellement responsables des fautes professionnelles de leurs collègues et des secrétaires de ceux-ci. Cependant, pour effectuer l'émission d'actions, il faut plutôt constituer une société par actions.

Annexes

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47.78C -

Le code APE - NAF 4778C est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 37783 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 39390 salariés, essentiellement des commerçants.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 4778C : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 4778C est : "Autres commerces de détail spécialisés divers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Autres commerces de détail spécialisés divers, les salariés de cette branche sont essentiellement des commerçants.

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La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 4778C. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Autres commerces de détail spécialisés divers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 4778C est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Autres commerces de détail spécialisés divers :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Autres commerces de détail spécialisés divers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Va.46c

L'établissement principal est domicilié au 51 bd leon gambetta, Cahors 46000. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Cahors 46000, il y a 70 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Cahors ?

Cahors /ka.ɔʁ/ est une commune française du sud-ouest de la France. Située dans la région Occitanie, la préfecture du Lot, principale ville du département, est également la ville-centre de la communauté d'agglomération du Grand Cahors. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot, le Tréboulou, le ruisseau de Lacoste, le ruisseau des Valses, le ruisseau de Laroque et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Forte de 19 937 habitants en 2019, au cœur d'une agglomération de 41 795 habitants, Cahors est la capitale historique du Quercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (autrefois les Cahorsins). Lovée dans un méandre du Lot, entourée par des collines escarpées et les hauteurs arides des causses, la cité patrimoniale est riche d'une parure monumentale d'une grande diversité, héritée notamment de l'Antiquité et du Moyen Âge, et dotée de 18 édifices classés Monuments Historiques. La ville natale de Léon Gambetta et de Clément Marot est remarquable par son célèbre pont Valentré, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, par son centre historique aux ruelles tortueuses et aux riches hôtels particuliers, par la cathédrale Saint-Étienne et son cloître, par son marché traditionnel élu plus beau marché de Midi-Pyrénées (2018), par sa halle du XIXe siècle qui constitue l'âme de la ville. Pôle touristique majeur, célèbre pour son vignoble multiséculaire, sa richesse patrimoniale et sa gastronomie (truffe, foie gras, agneau du Quercy, melon du Quercy, noix, safran, fromage Rocamadour, miel des causses, pastis quercynois, etc.), Cahors est une cité typiquement méridionale bénéficiant du label Villes d'art et d'histoire depuis 2005 et figurant parmi les quarante Grands Sites Occitanie Sud de France présentant un patrimoine historique, culturel ou naturel exceptionnel. Dotée d'espaces de nature en ville, Cahors est également labellisée Jardins remarquables. Elle dispose notamment du parc Tassart, situé derrière le musée Henri-Martin, et de nombreux jardins secrets à proximité des principaux monuments de la ville. Situé à une heure de Toulouse et de Brive-la-Gaillarde, le territoire constitue la porte d'entrée de la région Occitanie vers le Grand Sud. Centre économique majeur du département avec 640 commerces dont 500 en centre-ville, Cahors compte également plusieurs pôles économiques. Une pluralité de secteurs d'activités structure le tissu économique : tourisme, patrimoine, énergie, agro-ressources, santé, électronique, services à la personne, environnement, etc. Bénéficiant d'un cadre de vie à taille humaine et préservé, la cité profite, en centre-ville, de la présence d'équipements culturels, sportifs, de loisirs, d'enseignement et de santé : théâtre à l'italienne, complexe cinématographique plusieurs fois primé pour son architecture contemporaine, centre universitaire Maurice-Faure, musée Henri-Martin, centre hospitalier, complexe aquatique Divonéo, auditorium, médiathèque, conservatoire de musique et d'art dramatique, scène de musiques actuelles Les Docks, auberge de jeunesse Le CHAI, etc. Les animations culturelles et festives ainsi que la très faible vacance commerciale singularisent la cité, faisant de son centre-ville un lieu de vie, de commerce et de destination pour large bassin de vie. En centralité, les espaces publics sont progressivement réaménagés et l'ensemble des rues du site patrimonial remarquable a été réaménagé (places Champollion, Metges, Libération, Saint-Priest, Républicains espagnols, îlot du Pont neuf, etc.), contribuant à révéler l'épaisseur historique et patrimoniale du bâti environnant.

Géographie

La commune se situe dans la région Occitanie, au sud du département du Lot, à proximité du vignoble portant le même nom et du Parc naturel régional des Causses du Quercy. La ville de Cahors se situe sur l'axe de l'autoroute A20, sur l'axe ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et à mi-chemin entre l'aéroport international Toulouse-Blagnac et Brive-Vallée de la Dordogne. Elle est placée à 114 kilomètres au nord de Toulouse et à 575 kilomètres de Paris. Cahors est limitrophe de onze autres communes. La superficie de la commune est de 6 472 hectares, l'altitude varie entre 105 et 332 mètres. Cahors est une presqu'île. La barre de relief constituée par l’isthme de la boucle du Lot, s’apparente en effet à un pont supplémentaire. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale. Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Montat », sur la commune du Montat, mise en service en 1986 et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 832 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 32 km, la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000, à 12,7 °C pour 1981-2010, puis à 13,1 °C pour 1991-2020.

Urbanisme

Cahors est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Cahors, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes et 24 279 habitants en 2019, dont elle est ville-centre,. L'aire urbaine de Cahors regroupe quant à elle 44 958 habitants en 2017. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones urbanisées (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), eaux continentales (2,4 %), terres arables (1,4 %), prairies (0,7 %), cultures permanentes (0,6 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). La Ville de Cahors et le Grand Cahors sont engagés dans un projet de renouvellement urbain qui entend limiter les phénomènes d’étalement et de consommation de l’espace. Cela s’exprime notamment à travers les projets de reconquête des centralités de l’agglomération mobilisant l’opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (OPAH-RU) en cœur d’agglomération, à Cahors, et l’opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain multisites à Bellefont-La Rauze, Catus, Douelle et Saint-Géry-Vers. Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) en cours d’écriture prend en compte le nouveau paradigme en matière d’urbanisme, veillant à limiter la consommation de l’espace. Confrontée à plusieurs obstacles naturels, la croissance de l’urbanisation de Cahors doit tenir compte de la topographie tourmentée de la vallée du Lot. Le développement de Cahors, entravé par les contraintes du site, est resté longtemps contenu dans les limites de la presqu'île. La ville est implantée au sein d'une ceinture d'eau que constitue le cingle du Lot et entourée des parois abruptes du cirque des collines qui cernent la boucle. La vallée ne s'élargit qu'à l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre-Rouge, à l'ouest avec la terrasse de Labéraudie : là, l'expansion est possible bien que limitée par les risques d'inondation et par la persistance d'activités maraîchères. Au sud, les versants abrupts du mont Saint-Cyr et du pech d'Angely constituent une limite naturelle de la ville. La zone commerciale Sud de Cahors s'est développée dans la vallée du Bartassec, ce qui représente une menace car ce ruisseau est en effet reconnu pour ses crues particulièrement dévastatrices, notamment en 1996, où il avait ravagé toute la vallée et inondé les commerces et habitations sur ses rives. Le développement de la ville s’est ainsi fait essentiellement sur un axe nord/sud. Pour autant, dans un contexte nouveau de retour des habitants des villes moyennes dans les centralités et de l’intérêt suscité chez les habitants des métropoles exprimant un désir d’ailleurs à la suite des confinements successifs, ces contraintes morphologiques semblent constituer un facteur d'attractivité. Plutôt que de les appréhender comme des contraintes, ces données naturelles sont, depuis plusieurs années, considérées comme des déterminants de l’aménagement du territoire dont la stratégie consiste à éviter de forcer les limites naturelles de la ville et à travailler au sein de son enveloppe actuelle. Cela a pour effet de revaloriser le patrimoine bâti existant et de favoriser le renouvellement urbain des quartiers. En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 12 856, alors qu'il était de 10 976 en 1999. Parmi ces logements, 82,5 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 47,8 %. Depuis 2015, 800 logements ont été rénovés en centre-ville de Cahors dont 140 logements vides depuis plus de deux ans, abandonnés ou en péril ont été remis sur le marché. Alors que les centres-villes des villes moyennes ont une tendance à la paupérisation et à la perte de population, Cahors ne faisant pas exception, les logements rénovés en centre historique ont vocation à favoriser le retour des habitants, des actifs et des familles dans un environnement urbain patrimonial, requalifié, équipé et doté de 500 commerces de proximité. L’OPAH-RU cœur d’agglomération, les aides de la Région Occitanie, du Département du Lot, d'Action Logement, de la Banque des Territoires, de la Ville de Cahors et du Grand Cahors (subventions à la fusion, à la sortie de vacance, à l'éco-réhabilitation, à l'accession à la propriété) contribuent largement, dans le cadre notamment du dispositif Action Cœur de Ville, à la mobilisation d’acteurs privés en faveur de la remise sur le marché de logements. La démarche ENERPAT (énergie-patrimoine) a vocation à conforter la rénovation du bâti médiéval, à l’adapter aux standards de confort et d’habitabilité du XXIe siècle et à favoriser son efficacité énergétique à travers une démarche d’éco-réhabilitation. Le Grand Cahors a endossé le rôle de chef-de-file dans le cadre de la démarche ENERPAT après avoir répondu à un appel à projet européen (SUDOE). Dans ce contexte, le Grand Cahors a reçu en 2020 le Grand Prix des Maires RMC au titre du bâtiment démonstrateur situé rue Saint-James et dont l’objectif est de renforcer la filière locale de production de matériaux biosourcés. Cette stratégie de renouvellement qui préside pour le centre-ville de Cahors s’accompagne de nombreuses opérations dans les quartiers. Dans le cadre d’une procédure intégrée au logement (PIL), une opération de requalification-renouvellement urbain est en cours dans le quartier de La Croix-de-Fer, avec, à la clé, 156 logements construits ou rénovés.

Toponymie

Attestée sous les formes Δουεονα par Ptolémée au IIe siècle, latinisé en Divona au IVe siècle, dérivé de devona ou divona (« divine »), du gaulois dēuo-, devo-, un mot de la famille indo-européenne désignant le « dieu » (*deiwo) à rapprocher des deivos ou deus latin, du sanskrit deváh, du breton doue, du gallois duw, du vieil-irlandais dia, etc. Sans doute en référence à une source sacrée, aujourd’hui dite la Fontaine des Chartreux. Le nom Cahors provient de l'expression latine Civitas Cadurcorum qui signifie la cité des Cadurques, un peuple gaulois. Elle est devenue Cadurcum, puis Caurs ou Caortz et enfin Cahors. En occitan, la commune se nomme Caors [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], écrit aussi parfois Caurs* ou Caus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. Dans Caors, le graphème -ao- peut se lire [ɔw] ou bien [au]. La devise de la ville, en occitan, est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de « Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].

Histoire

Le Quercy, dont le département du Lot est un des composants, était habité il y a 335 000 ans, comme le montrent les grottes de Pradayrol à Caniac-du-Causse ou celles de la vallée du Célé comme la grotte du Pech Merle à Cabrerets. Un des peuples gaulois du Sud-Ouest, les Cadurques, vint s'installer par la suite sur les hauteurs où il subsiste des vestiges de leurs oppida fortifiés. Une de leurs places-fortes, Uxellodunum, fut en 51 av. J.-C., l'un des derniers bastions résistant à la conquête de César. Il fait d'ailleurs référence à ce peuple dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules. La ville, enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nommée Divona Cadurcorum, Divona « divine » étant un terme gaulois qui semble avoir d'abord désigné une source sacrée (Ausone, Ordo, XX.169 « …Divona Celtarum linga fons addite divis »). C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin du pont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaie antiques. À partir du Ier siècle, Cahors est une cité gallo-romaine opulente avec un pont sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers à partir d'une source de trouvant au pied de l'oppidum de Murcens, dont on peut voir des traces à Laroque-des-Arcs, des villas somptueuses ornées de mosaïques, des temples (on a retrouvé en 2002 les fondations de l'un d'eux à l'occasion de travaux à l'hôpital et on suppose l'existence du principal sous l'emplacement actuel de la cathédrale), un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs (6500), des thermes (dont seuls subsistent près de la gare l'« Arc de Diane » et des éléments de pierres sculptées au musée Henri-Martin), une basilique et, révélé récemment, un vaste amphithéâtre (en forme d'ovale de 110 m de long sur 90 m de large) dont on n'a découvert qu'en 2006-2007 les vestiges, à l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle. Le parking ouvert le 4 avril 2009, a été aménagé de sorte que l'on puisse admirer ces vestiges depuis une balustrade aménagée au premier sous-sol. Cahors exportait notamment jusqu'à Rome ses étoffes de lin et son vin, produit par un vignoble important créé dès 50 av. J.-C. La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Thibert au roi de Navarre Henri IV en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion puis, plus tard, du Prince Noir. Ainsi, la cité, qui s'étendait sur l'ensemble du cingle du Lot, dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque saint Didier, dit aussi saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracé correspond à l'actuel boulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Magyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'Antiquité, il ne reste que des ruines. Il n'empêche que Cahors, forte de son emplacement géographique, de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance. Reste qu'au sein même de la cité le conflit s'éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s'arroger le pouvoir. Le 2 septembre 1272, l'évêque de Cahors, Barthélemy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles. Le 23 juillet 1304, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots. Au XIVe siècle, Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques Duèze en 1244, à Cahors, élu pape en 1316. La famille Duèze est bien établie dans la ville et liée aux notables. Mort à Avignon en 1334, Jean XXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Ainsi, le 20 octobre 1320, il rachète au grand maître des Hospitaliers Hélion de Villeneuve tout ce qui avait appartenu aux Templiers à Cahors et le donne aux Chartreux. Son frère Pierre Duèze construisit une demeure familiale, le palais Duèze, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée « du pape Jean XXII ». Jean XXII fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France. Cette université était composée des quatre facultés de théologie, droit, médecine, arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notamment Roaldes et Cujas et rivalisa autour de 1450 avec les universités les plus célèbres de France. Ses étudiants jouissaient des mêmes privilèges que ceux des universités de Paris et de Toulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnée avec celle de Toulouse sur décision du chancelier du roi La Moignon, elle comptait 1 600 étudiants. À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent les banquiers lombards. Le prêt sur gages et l'usure y sont pratiqués par des chrétiens à partir du XIIe siècle, et au XIVe siècle cette franchise est officiellement reconnue,. Pendant la guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le 8 janvier 1362, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut. Le 5 février 1369, les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ». Par ailleurs, la ville ainsi que l'université conservaient ses privilèges, par les lettres patentes de Louis XI en 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, frère du roi,. À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En novembre 1561 puis en 1562, une trentaine puis une dizaine de protestants sont massacrés lors d'un culte chez un notable de la rue des Soubirous, puis dans les rues,En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre fait le siège de la riche cité catholique. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. La tradition assure qu'entré dans la cité, Henri de Navarre s'installa à l’hôtel de Roaldes. Cette prise contre des forces supérieures en nombre et en armement contribue énormément au prestige du futur Henri IV. Un mémorialiste contemporain, P. de L'Estoile, nous apprend que « la friandise du grand nombre de reliques et autres meubles et joyaux précieux étant dedans Cahors, fut la principale occasion de l'entreprise ». Une autre lecture de l'évènement envisage qu'en tant que roi de Navarre & époux de Marguerite de Valois, Henri chercha à se faire obéir par la ville rebelle à son autorité. La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis. Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot. La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du XIVe siècle par le pont Valentré. Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac. Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieu-dit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée au XVIe siècle Saint-Jacques-des-Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'une confrérie des Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé. La ville qui accueille un nombre fort élevé de couvents et de congrégation est menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats. Parmi les exemples, ceux d'Alain de Solminihac, évêque de Cahors de 1636 à 1659, ou de Françoise de Boissy, qui, aidée par le duc de Lévis-Mirepoix, gouverneur, son épouse et les évêques, mène une action importante d'éducation pour les jeunes filles et écrit de très nombreuses lettres de spiritualité. Mais au cours des siècles, la ville perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université, une des plus anciennes de France, qui était très renommée du XIVe au XVIe siècle est fermée au XVIIe siècle. Plus tard, le vaste département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du nouveau département de Tarn-et-Garonne et de Montauban, ancienne sous-préfecture du Lot. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée Royal ou Impérial, qui deviendra le lycée Gambetta. Ce lycée — et avant lui le collège de Jésuites — a formé au long des siècles de nombreuses (futures) célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes… L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves, Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, qui s'était opposé à l'empereur Napoléon III, homme politique républicain célèbre, qui serait mort stupidement en nettoyant une arme, ce qui lui vaudra le surnom, de la part de ses opposants, de « Grand Béta ». Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les puissants de la ville, magistrats de la Cour des Aides, professeurs de l'Université, hommes de loi et ecclésiastiques notamment, achètent des terres à Pradines (commune voisine) et les font cultiver par les agriculteurs de ce village qui devient une extension de Cahors ou, selon l'expression de l'historienne Françoise Auricoste, la « métairie de Cahors »Le paisible chef-lieu du Lot a connu, malgré tout, un certain développement de sa presse locale. Ainsi, Le petit écho de Cahors, un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915. Et surtout Le Journal du Lot de 1861 (appartenant à la famille Laytou qui l'avait fondé) et qui a été édité jusqu'en 1944. Médecin, époux de Louise Émilie Victoria Laytou, née en 1877, (dont le grand-père, imprimeur, a été le fondateur du Journal du Lot) — et qui a hérité à la suite du décès de son frère, de tous les biens de sa famille — membre du Parti radical, Pierre Darquier, devient maire de Cahors en 1906, puis conseiller général. Élevé dans une famille catholique, il n'est pas franc-maçon, ni foncièrement anticlérical, ni d'ailleurs antisémite (comme le sera violemment son fils Louis, dit Darquier de Pellepoix, qui deviendra commissaire aux Affaires Juives dans la Collaboration). Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, chirurgien militaire, médecin-chef, sur le front d'abord (Marne, Aisne, Ypres, Chemin des Dames…), affecté ensuite à l'hôpital militaire de Tours en décembre 1914, puis au Centre de réforme de Clignancourt en 1917, Pierre Darquier quitte Cahors en 1919 pour s'installer à Paris. Il « laisse » alors la mairie de Cahors à Anatole de Monzie, député du Lot depuis 1909. Celui-ci, élu dès 1904, à vingt-huit ans, conseiller général de Castelnau-Montratier, Lot, est adhérent d'un petit groupe, le républicain-socialiste. Il le restera jusqu'en 1919, deviendra sénateur du Lot en 1920 jusqu'en 1929, avant de redevenir député de 1929 à 1940. Très souvent ministre de la IIIe République (notamment des Finances, l'Instruction publique et des Beaux Arts…), Anatole de Monzie sera également maire de Cahors de 1919 à 1942. Après le départ forcé d'Anatole de Monzie, dans le régime de « L'État français », la mairie de Cahors est dirigée par Xavier Gisbert (1942-1944). Située d'abord en « zone nono » (non occupée) Cahors sera occupée par l'armée allemande à partir du 11 novembre 1942. Au début de 1944, on dénombre à Cahors 400 soldats de la Wehrmacht. La Résistance se manifeste dans le Lot et son chef-lieu notamment dès l'année 1940. Les noms de Pierre Bourthoumieux, Étienne Verlhac, Louis Parazines ou Jacques Chapou (qui prend en 1942 la direction départementale du Mouvement Libération-Sud où il est secondé par Metges) ont marqué les mémoires. L'Armée Secrète mise sur pied dans le département par Noël Poujade et Jean Larminat est dirigée à Cahors par Imbert et Rouvière, Le Mouvement Combat est animé par les docteurs Mendailles et Garnal, Paul Jouclas et Estival… On compte aussi : la Résistance-Fer des cheminots, la Résistance-PTT, les groupes « Froment » avec le commandant Collignon, le Commandant Delmas et Raymond Picard, l'O.R.A. — l'Organisation de Résistance de l’Armée (avec Wurtesein et Trémolière) —, ainsi que Résistance Catholique, Francs-Tireurs et Partisans (FTP), les Corps-Francs Pommiès, « Libérer et Fédérer », avec Raoul Couderc, Breil et Thévenot… Plusieurs livres ou revues ont été publiés à Cahors pendant cette période, notamment la revue « Quercy », animée par Joseph Maureille avec un très intéressant supplément sur la Poésie ; « Les étoiles du Quercy », suite, dans la France libérée, de la précédente revue, publiée par les libérateurs dont Jean Lurçat et avec le même Joseph Maureille comme secrétaire général un livre de poésie de Tristan Tzara, intitulé Ça va, édité par Le centre des Intellectuels, 12, rue Wilson, Cahors ; une autre de Claude Aveline, du même éditeur, Lettre aux Américains (1944 ?), imprimé chez Coueslant ; un autre de Charles Vildrac, Enfance, 1945). Après la Libération les maires de Cahors seront M. Teysseyre (Communiste) (1944-1945) ; le Dr Jean Calvet (Radical socialiste) (1945-1955).Monument aux Morts 1914-1918 1939-1945 En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac et d'Émile Baynac, instituteur, fondateur d'un mouvement proche du Parti communiste français, les Francs et franches camarades, et avec le soutien des élus locaux, Cahors, chef-lieu du département français du Lot, fut la première ville à se déclarer ville citoyenne du monde : Cahors Mundi. L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la paix 1949, l'écossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU. André Breton, « le pape du surréalisme », participe aux festivités organisées près du monument médiéval, le pont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans 13 pays,. Le 25 août 1973, la ville de Cahors est le lieu d'une rencontre historique et inédite entre les deux co-princes d'Andorre : le président Georges Pompidou et l'évêque d'Urgel Joan Martí i Alanis. Cette rencontre fut soigneusement tenue secrète : elle ne fut annoncée qu'à l'occasion de l'émission du timbre andorran en célébrant le premier anniversaire. Elle se tint à l'évêché de Cahors. Il s'agissait de préparer l'adoption par la principauté d'une constitution. Pourquoi la ville de Cahors a-t-elle été choisie ? L'évêque catalan connaissait l'évêché, le viguier français aussi et le président avait une résidence à Cajarc, non loin de là.

Politique et administration

Personnalité du Parti Radical, Gaston Monnerville préside à Cahors le conseil général du Lot de 1951 à 1971. Élu au Conseil de la République (Guyane) en 1946. Il devient président de ce conseil — de la IVe République — en mars 1947. En 1948, il est élu dans le Lot. Puis il sera encore président de la Haute Assemblée (de la Ve République) en étant président du Sénat de 1959 à 1968. En mai 1962, le général de Gaulle, président de la République, vient à Cahors en visite officielle. Il est accueilli par le préfet du Lot, Frantz Gaignerot, et reçu par Me Mellac, faisant office de maire. Le président Monnerville est à ses côtés. Élu maire de la ville de Cahors en 1965, Pierre Ségala (1926-1967), docteur en médecine, a cédé sa place à Maurice Faure, conformément à leurs accords préalables. Il a occupé la place de maire adjoint de la ville de Cahors jusqu'en juin 1967, date de sa mort survenue prématurément à l'âge de 41 ans consécutive à sa déportation politique pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp de concentration de Neuengamme en Allemagne. Maire de Cahors de 1965 à 1989, Maurice Faure, agrégé d'histoire et géographie, docteur en droit, élu député (radical socialiste) du Lot en 1951 puis membre à partir de 1958 de la FGDS (fédération de la gauche démocratique et socialiste) demeure député jusqu'en 1983, puis devient sénateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous la IVe République, il fut en 1957 l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne. Garde des Sceaux du 22 mai au 23 juin 1981, il est ministre de l'Équipement et du Logement du 12 mai 1988 au 22 février 1989, avant d'être nommé membre du Conseil constitutionnel. Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001. Lors de son mandat, il accueillera à Cahors, le 9 février 2001, Jacques Chirac, président de la République, Tony Blair, Premier ministre de Grande-Bretagne et Lionel Jospin, Premier ministre à l'issue du sommet franco-britannique. En mars 2001, faisant basculer à droite la gestion municipale, Michel Roumegoux, député UDF puis UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui-même remplacé par Marc Lecuru à la suite de son invalidation. En mars 2008, avec l'élection du maire socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 par Anatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par une alternance de maires communistes et radicaux. Le 8 avril 2008, Nicolas Sarkozy, président de la République, accompagné de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales et d'Eric Woerth, ministre du Budget et de la Fonction publique, y prononce un discours sur la réforme de l'État. La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21. Biodiversité, suppression des produits phytosanitaires, gestion de l'énergie… Cahors est engagée dans diverses actions avec des interventions dans le registre agricole, avec la légumerie : un écosystème local où la production locale va directement dans l'assiette des enfants locaux. Cahors est le siège d'un tribunal judiciaire. La juridiction d'appel est celle d'Agen. Cette section est consacrée aux finances locales de Cahors de 2000 à 2020. Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 20 000 à 50 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale. Cahors n'est jumelée avec aucune commune. Cependant, en 2010, un rapprochement a été entrepris avec la ville de Lujan de Cuyo, en Argentine.

Population et société

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans, En 2019, la commune comptait 19 937 habitants, en augmentation de 1,64 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %). L'aire urbaine de Cahors est composée de 43 communes. Ses 42 107 habitants font d'elle la 171e aire urbaine de France. Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine sur le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) : Cahors est située dans l'académie de Toulouse. Festival Régional de Théâtre Amateur, chaque année en mai au théâtre de Cahors (21e édition du 28 au 31 mai 2014) Festival « Visages du Monde » (multidisciplinaire), chaque année en mai Festival « Cahors juin jardins » (multidisciplinaire), chaque année en juin Festival « Lot of Saveurs » (gastronomie), chaque année la première fin de semaine de juillet « Cahors Blues Festival », chaque année en juillet Festival « Les traces Contemporaines » (danse), chaque année en juillet « Cahors plage », chaque année de la mi-juillet à la mi-août Illuminations du Pont Valentré, chaque année de la mi-juillet à la mi-août « Trial urbain international », chaque année en août Le centre hospitalier Jean Rougier (Cahors) dispose de 288 lits et places en 2018, dont : Médecine : 121 Chirurgie : 50 Gynéco-obstétrique : 27 Moyen séjour : 10 Long séjour : 60 HAD : 20 Rugby à XIII : Cahors Lot XIII Rugby à XV : Cahors rugby Football : L'équipe de la ville, le Cahors FC, évolue au niveau Régional 2. Sport automobile : le rallye automobile du Quercy prend son départ de Cahors depuis 1976. Le Cercle d'Escrime du Grand Cahors propose la pratique de l’escrime pour les enfants et les adultes. En 2016, l'équipe de pétanque (composée de Simon Cortès, Sébastien Da Cunha, Christian Lagarde et Valentin Boris), remporte le trophée des villes face à Lyon en finale.

Économie

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 583 €, ce qui plaçait Cahors au 1 456e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole. Les données sont incomplètes, il manque notamment des données sur le nombre de foyers fiscaux imposables. L'agglomération cadurcienne a souvent été présentée comme une petite ville périphérique de Toulouse, au milieu d'un territoire « vide ». C'est une ville qui tire sa raison d'être de son rôle directif de préfecture sur un espace lotois dévitalisé. Le Lot, qui est longtemps resté en marge des grands courants d'échange et de communication, est un département fortement marqué par sa ruralité et par un terroir sans véritable tradition industrielle et dépourvu d'armature urbaine structurante. Actuellement, l'agriculture, la vigne et le tourisme sont ses principales ressources, mais le département abrite aussi des festivals culturels de qualité : Gindou (cinémas du sud), Cajarc (Africajarc), Assier (musiques), Belaye (violoncelle), le Festival Régional de Théâtre, etc. Son influence extra-départementale est réduite ; elle est assujettie à l'ordre économique régional et national. Malgré cela, grâce à son rôle de préfecture du Lot, la ville a pu subsister dans une région rurale en déclin où elle a pris une place de plus en plus importante. Cahors est aussi une de ces villes d'Occitanie qui, derrière une façade de ville administrative de province, cachent une activité industrielle d’un niveau technologique assez élevé. Les caractéristiques urbaines, le niveau des services peuvent ensemble favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et plus précisément de PME et PMI qui trouvent ici une société urbaine et un environnement à leur échelle. De plus, Cahors possède un port fluvial sur le Lot géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Lot. En 1997, le magazine l'Entreprise avait classé Cahors comme étant, parmi les villes de 20 000 habitants, la plus performante en création d’emplois industriels. Face à la crise des grandes villes, Cahors s’approprie progressivement l’image d’un centre urbain resté à taille humaine et préservant au mieux une certaine qualité de vie. Cahors a enfin trouvé sa place en tant que pôle urbain relais de la capitale régionale qu’est Toulouse. Cahors est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Lot. Elle gère outre le port de la ville, le Centre consulaire de formation, la Base Technique d’entretien et d’hivernage à bateaux de Saint-Géry, le port de Douelle, le port de Luzech, le port de Bouzies. Elle gère aussi des Hôtels d’entreprises et le ZI Cahors Sud.

Culture locale et patrimoine

Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés au titre des monuments historiques Le pont fortifié Valentré (MH), emblème de la ville. Les armoiries de la ville de Cahors ne représentent pas le pont Valentré mais le pont vieux (ou pont Notre-Dame), à cinq tours, détruit en 1868 et remplacé par le pont Louis-Philippe (en période de basses eaux, on peut encore en apercevoir les piles). Cahors offre à ses habitants et visiteurs la richesse de ses parcs et jardins. À Cahors, le fleurissement est un véritable art de vivre et de séduire. Cette créativité a été maintes fois reconnue aux niveaux national et international. Cahors s'enrichit chaque année de nouveaux jardins, et fait des émules en France et en Europe. Récompensés par l'attribution du label « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture, les Jardins Secrets sont ainsi devenus de véritables ambassadeurs de la Ville. Avec 250 points fleuris répartis sur l'ensemble de la commune, et 300 000 plantes produites, Cahors est considérée comme une référence au niveau national. Cahors est récompensée par quatre fleurs et par le Grand Prix national du fleurissement au concours des villes et villages fleuris et la Médaille d'Or au concours européen 2004. Deux lieux méritent le détour : Le parc Tassart ; Le circuit des Jardins secrets de Cahors.En 2006, la ville a signé un partenariat avec la ville de Bitche, qui a reproduit à l'identique un rond-point aux arrosoirs dans la ville du Lot. Barthélémy Albouys, (1750 à Cahors - 1795 à Paris), député du Lot de 1792 à 1795. Amable de Baudus, maire de Cahors en 1790. Jean-Michel Berthelot (1945-2006), sociologue, professeur au lycée Clément-Marot de 1972 à 1979. Jean Bouzerand, journaliste, né en 1878 à Cahors. Léon Bouzerand, photographe, né à Cahors le 1er janvier 1907. Philoxène Boyer, écrivain, né à Cahors en 1825. Didier Chamizo, peintre, né en 1951 à Cahors. Jean-Jacques Chapou, résistant, professeur au lycée Gambetta de Cahors en 1936. Raymond Coly, poète, mort à Cahors en 1970. Jules Combarieu, musicologue, né en 1859 à Cahors. Louis Darquier, dit « Darquier de Pellepoix » (1897 à Cahors - 1980), commissaire général aux questions juives de 1942 à 1944. Jean-Pierre Dellard (1774-1832), général des armées de la République et de l'Empire, né à Cahors. Julien Denormandie (1980), haut fonctionnaire et homme politique français Jean XXII (Jacques Duèze), devenu pape, issu d'une famille de la bourgeoisie aisée de Cahors. Charles Dumont, chanteur, né en 1929 à Cahors. Théodore-Édouard Fieuzal (1836-1888), médecin et ophtalmologue, condisciple et ami de Gambetta. Anne Jacques Jean Galdemar (1769-1837), général des armées de la République et de l'Empire. Fabien Galthié, rugbyman international né le 20 mars 1969 à Cahors. Léon Gambetta, homme politique, né en 1838 à Cahors. Philippe Gaubert, musicien, compositeur, flûtiste, né en 1879 à Cahors. André Girard, résistant, né à Cahors en 1909. Georges Gorse (1915-2002), homme politique né à Cahors François Heaulmé (1927-2005), artiste peintre expressionniste, vécut à Cahors (Saint-Cirice) de 1967 à 2005. Alexandre Lacassagne, médecin français, fondateur de l'anthropologie criminelle, né à Cahors le 17 août 1843. Guillaume Lacoste, jurisconsulte, historien, proviseur d'un lycée de Cahors. Augustin de Lapeyrière, né à Cahors, receveur des finances de la Seine, collectionneur. Sous la Restauration, l'homme le plus riche de France (fortune : 11 millions de francs). Ferdinand de Laroussilhe (1852-1919), écrivain quercynois, président de la Société des Études du Lot en 1890. Féao Latu, né le 16 avril 1980 aux Tonga et décédé le 11 janvier 2009 à Cahors, est un joueur de rugby à XV Tongien évoluant au poste de troisième ligne. Il meurt d'un malaise cardiaque au cours d'un match entre son équipe du Club athlétique Périgueux Dordogne et le Cahors rugby à l'âge de 28 ans. Lucterios, Lucterius, Loctère, chef gaulois des Cadurques (peuple habitant l’actuelle région de Cahors). Olivier de Magny, poète né à Cahors vers 1529. Francis Maratuech, poète, rédacteur en chef du Quercynois à Cahors. Clément Marot, poète né à Cahors en 1495. André Melet (1917-1970), né à Cahors fut un grand entraîneur de la grande époque du Stade cadurcien. Maurice Mercier (1907-1972), secrétaire général de la Fédération Force ouvrière des Textiles de 1952 à 1972, décédé à Cahors en 1972. Georges Molinié, philologue, né en 1944 à Cahors. Bernard Momméjat rugbyman cadurcien, né à Paris, mort à Toulouse. Anatole de Monzie (1876-1947), député, ministre, maire de Cahors. Jean-Joseph Moussaron (1877-1956), évêque de Cahors de 1936 à 1940, puis archevêque d'Albi sous l'Occupation, Juste parmi les Nations. Antoine Oulié (1759-1827), général des armées de la République et de l'Empire né à Cahors. Julien Pestel, acteur, scénariste et réalisateur, né le 1er janvier 1988 à Cahors. Jean Peyrissac, peintre et sculpteur, né à Cahors le 29 septembre 1895. Jean-Pierre Ramel (1760-1795), dit l'ainé, conventionnel et général de la Révolution y est né. Jean-Pierre Ramel (1768-1815), général d'Empire, y est né. Alfred Roques, rugbyman, inscrit à Cahors rugby en 1954. Claude Rostain, haut fonctionnaire, ambassadeur de France et viguier d'Andorre. Laurent Salgues, scénariste et réalisateur, né en 1967 à Cahors. Alain de Solminihac, Homme d'église du XVIIe siècle, évêque du diocèse de Cahors. Il a été déclaré Vénérable (août 1783) par le pape Pie VI et béatifié en 1981 par le pape Jean-Paul II. Il est fêté le 31 décembre. Le pont qui figure sur le blason n'est pas le pont Valentré (XIVe siècle), ouvrage militaire célèbre qui fait une partie de la renommée touristique de Cahors, qui ne compte en effet que trois tours. Il s'agit du pont Vieux ou pont Notre-Dame, qui prolongeait au sud de la ville la rue principale pour traverser le Lot. Ce pont a été abattu en 1868 et on ne peut voir, par temps de sécheresse, que ses piles émergeant des eaux du Lot. Longtemps daté de l'époque gallo-romaine (on a retrouvé des monnaies antiques dans ses piles), il semble n'avoir été construit qu'au Moyen Âge sur les piles du pont gallo-romain. Un autre pont a été construit au XIXe siècle, non loin de là, pour assurer le passage du Lot vers le sud de la ville. Il s'agit du pont Louis-Philippe.

Voir aussi

Marguerite Vidal Conservateur des musées de Moissac, Jean Maury Agrégé de l'Univsité, Jean Porcher Conservateur en chef du cabinet des manuscrits à la Bibliothèque Nationale. Photographies de Jean Dieuzaide, Quercy roman, La Pierre-Qui-Vire (Yonne, Zodiaque, 4etri 1959, 342 p. Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, 1882 (réimpr. 1980), 58 p., p. 22. Stéphane Blond, Visiter Cahors, Éditions Sud Ouest, 32 pages, 2011 (ISBN 978-2-8177-0114-1). Joël Polomski, Le Diable du Pont Valentré, adapté du Légendaire du Quercy de Robert Martinot (ISBN 2-9518 916-0-1). Marius Pracy (F. de Laroussilhe), Les Félibres à Cahors, Girma, Cahors, 1883. Marius Pracy (F. de Laroussilhe), Le monument Gambetta à Cahors (à l’occasion de l’inauguration), Girma, Cahors, 1884. A. de Roumejoux, « Les rues de Cahors », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1886, tome 11, p. 5-32 (lire en ligne). Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, Bibliographie, p. 26-31, « I - Époque Gallo-romaine », p. 32-34, « II - Fortifications », p. 35-47, 404, « III - Ponts », p. 405-415, « IV - Hôpitaux », p. 415-425, 476-481, « V - Établissement d'instruction pour garçons », p. 482-485, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1905, tome 30 (lire en ligne). Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « V - Établissement d'instruction pour garçons (suite) », p. 21-36, « VI - Établissements d'instruction pour filles et congrégations de femmes », p. 81-89, « VII - Congrégations d'hommes », p. 90-97, 143-158, 187-202, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1906, tome 31 (lire en ligne). Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « VII - Congrégations d'hommes », p. 21-23, « VIII - Cathédrale », p. 24-47, « IX - Dépendances de la cathédrale », p. 81-95, « X - Églises paroissiales », p. 144-171, « XI - Chapelles », p. 204-213, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1907, tome 32 (lire en ligne). Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « XII - Château du Roi », p. 20-23, « XIII - Palais épiscopal », p. 24-30, « XIV - Hôtel de ville », p. 81-85, « XV - Maisons particulières », p. 85-95, « XVI - Moulins », p. 145-149, « XVII - Places publiques », p. 149-156, « XVIII - Le long des voies publiques », p. 157-163, 201-213, « Table des matières », p. 214-218, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1908, tome 33 (lire en ligne). Jean Fourgous, « Dans les rues du Vieux Cahors. Logis, gens et faits d'autrefois », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, octobre-décembre 1941, tome 62, p. 233-244, janvier-juin 1942, tome 63, p. 51-66, juillet-décembre 1942, tome 63, p. 159-170, janvier-juin 1943, tome 64, p. 54-83, 1943, tome 64, p. 186-193, janvier-juin 1944, tome 65, p. 72-95, juillet-décembre 1944, tome 65, p. 208-240 « Cahors », p. 93-143, dans Anne Filippini, Carte archéologique de la Gaule : le Lot, 46, éditions de la Maison des Sciences de l'Homme, 2e édition, Paris, 2011 (ISBN 978-2877542531), 263 p. Liste des communes du Lot Grand Cahors Liste des évêques de Cahors Spérie de Cahors Sentier de grande randonnée GR 36 Chartreuse Notre-Dame de Cahors Cahors (AOC) Site de la mairie Site de l'office du tourisme