La société du jour: Snc de la colline

Découvrez une entreprise par jour et quelques astuces au travers de nos différents articles

Snc de la colline

La société Snc de la colline a été créée le 15/10/2015, soit 7 années d'activités. Le siège de la société est basé à RENNES 35000. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Marion LEROY. Elle a un capital social de 1000 €. Son dernier bilan date du 28/6/2018. Snc de la colline a choisi le statut juridique Société en nom collectif. Elle opère sous le code NAF 68.20B et évolue dans le secteur .

Société en nom collectif, c'est quoi ?

La société en nom collectif (SNC ou s.e.n.c.) désigne, en français, la forme élémentaire de société commerciale. Il s'agit d'une société de personnes formée par contrat sous seing privé entre au moins deux personnes et où chacun des partenaires est solidairement et personnellement responsable des dettes de la société. Cette forme de société extrêmement simple est la forme de société « par défaut », qui peut être choisie dès lors que deux ou plusieurs personnes physiques souhaitent s’associer afin d’exploiter ensemble une entreprise. Dans la plupart des systèmes juridiques qui connaissent cette forme de société, la société en nom collectif n'a pas de personnalité juridique propre mais doit pourtant s'inscrire sous son nom au registre de commerce, peut acquérir des droits, contracter des obligations ou agir en justice. Du point de vue fiscal, la transparence est de règle, puisque la société en nom collectif n'est pas assujettie et que les associés sont imposés directement sur leur quote-part des bénéfices de la société. La société en nom collectif existe en France, en Suisse, au Canada, en Belgique (en néerlandais : vennootschap onder firma), en Allemagne (en allemand : Offene Handelsgesellschaft), dans les pays anglo-saxons (General partnership).

En droit québécois

En droit québécois, la société en nom collectif est régie par les articles 2198 à 2225 du Code civil du Québec. D'après l'arrêt Ferme CGR enr., s.e.n.c. (Syndic de) de la Cour d'appel du Québec, la SENC n'a pas la personnalité juridique, mais elle possède un patrimoine indépendant de ses associés.

Voir aussi

Société en nom collectif (droit français) Droit des sociétés Portail du droit

68.20B -

Le code APE - NAF 6820B est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 1 633 149 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 23 905 salariés, essentiellement des agents immobiliers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 6820B : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 6820B est : "Location de terrains et d'autres biens immobiliers".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers, les salariés de cette branche sont essentiellement des agents immobiliers.

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La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Agents immobiliers faisant de la transaction ou gestion immobilière, la loi Hoguet vous impose d’être couvert par une assurance RC Pro.  Agents commerciaux immobiliers /mandataires, la loi Alur vous impose également d’être couvert par une RC Pro. Vous pouvez utilisez notre comparateur RC Pro afin de visualiser les différents contrats disponibles.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 6820B. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Location de terrains et d'autres biens immobiliers", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 6820B est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour les organismes de formation relevant de l'activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Location de terrains et d'autres biens immobiliers”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Snc de la colline

L'établissement principal est domicilié au 3 rue du chapitre, Rennes 35000. La société possède aucun autre établissement. 1 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Rennes 35000, il y a 11207 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Rennes ?

Rennes (/ʁɛn/ ) est une commune du Nord-Ouest de la France, chef-lieu du département d’Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne. La ville se situe en Haute-Bretagne — partie orientale de la Bretagne — à la confluence de l’Ille et de la Vilaine. Ses habitants sont appelés les Rennais et les Rennaises. Située sur l'arc atlantique européen, à 55 kilomètres des côtes de la Manche, Rennes compte 220 488 habitants intra-muros, ce qui fait d'elle la première ville de la région Bretagne, la deuxième ville du Grand Ouest et la onzième commune la plus peuplée de France en nombre d'habitants. L'unité urbaine est peuplée de 359 934 habitants en 2018 et son aire d'attraction, qui comprend 747 156 habitants en 2018, est la dixième au niveau national. Rennes est le siège d'une métropole de 451 762 habitants en 2018, faisant ainsi partie des onze grandes métropoles françaises de droit commun (depuis janvier 2015). À l’époque gallo-romaine, la cité fondée par les Riedones porte le nom gaulois de Condate. La ville voit son pouvoir politique s’accroitre au Moyen Âge en devenant successivement forteresse des Marches de Bretagne puis capitale du duché de Bretagne. Sous l’Ancien Régime, l'union de la Bretagne à la France range progressivement Rennes au rang de grande ville provinciale. L’implantation du Parlement de Bretagne à Rennes au XVIe siècle puis du palais du Parlement de Bretagne au XVIIe siècle a cependant permis à la Bretagne de conserver jusqu’à la Révolution française une certaine autonomie à l’égard du pouvoir royal de l’époque. Rennes a notamment joué un rôle important dans la Révolte du Papier timbré en 1675. Victime d’un terrible incendie en 1720, le centre médiéval en bois de la ville est partiellement reconstruit en pierre (granit et tuffeau). Restée majoritairement rurale jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Rennes se développe véritablement au XXe siècle. À partir des années 1950, la commune surnommée « ville des administrations » connaît un essor économique, urbain et démographique lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle (usine automobile de PSA La Janais). Durant les années 1980 et 1990, Rennes acquiert une position stratégique dans les télécommunications (création du Minitel et Transpac). Elle est depuis devenue un pôle important du secteur tertiaire en se tournant vers le numérique et les nouvelles technologies (technopole Rennes Atalante, pôle de compétitivité Images et Réseaux, labellisation French Tech, IRT b-com, choix du métro automatique VAL). En 2018, le bassin d'emploi de Rennes comprend 704 933 habitants. Elle est l'une des plus productives et dynamiques de France, avec un taux de chômage autour de 6,5 % en 2018. Cela est corroboré par le fait que Rennes est, en 2011, la première ville de province pour sa production de richesse par habitant. Outre les aspects démographiques, historiques et économiques, Rennes fait partie des grandes villes estudiantines françaises en étant en 2016 la huitième ville universitaire avec près de 66 000 étudiants. Labellisée ville d'art et d'histoire, elle a conservé un important patrimoine médiéval et classique au sein de son centre historique. 90 édifices sont ainsi protégés au titre des monuments historiques,. Rennes a été classée première en 2018 au « palmarès des villes de France où il fait bon vivre » selon le magazine L'Express. En 2019, Rennes a rejoint le mouvement Fab City, suivant l'appel lancé par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054.

Géographie

La ville de Rennes est située en région Bretagne, dans l’Ouest de la France, à 308 km en distance orthodromique (à vol d’oiseau) de Paris. Elle est donc excentrée par rapport à l’axe Lille-Paris-Lyon-Marseille structurant le territoire français et elle l'est plus encore par rapport à la dorsale européenne qui relie Londres à Milan ou du pentagone européen. La ville cherche cependant à tirer parti de sa position centrale dans l'arc atlantique pour affirmer son rôle de ville européenne. C'est d'ailleurs à Rennes qu’a été créée en 2000 la conférence des Villes de l'Arc Atlantique qui y a son siège. Excentrée au niveau national et européen, la ville de Rennes l'est aussi au niveau régional. Située à moins de 50 km de la limite orientale de la Bretagne à La Gravelle, Rennes se situe à plus de 250 km de l'île d’Ouessant. En distance orthodromique, elle est ainsi plus proche d’Angers (128 km) que de Brest (210 km) et plus proche de Caen (154 km) que de Quimper (180 km). Son caractère excentré vis-à-vis de sa région lui donne néanmoins un atout non négligeable qu'est le fait d'avoir une position centrale dans le Grand Ouest français, c'est ainsi que Rennes se situe à une distance plus ou moins égale des grands ports maritimes de l'Ouest que sont Le Havre (204 km) et La Rochelle (220 km) ainsi que le port maritime et militaire de Brest (210 km), la ville se situe aussi à 120 km du grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire. De plus, Rennes se situe au point de jonction de la liaison Manche-Atlantique constituée par la Vilaine et le canal d'Ille-et-Rance. La ville est plus proche des côtes de la Manche (55 km) que de celles de l’océan Atlantique (90 km), et est la seule ville bretonne de plus de 25 000 habitants qui ne soit pas située en bord de mer ou d'estuaire. Enfin, éloignée de toute frontière terrestre, la ville n'est cependant qu'à 120 km de l'île anglo-normande de Jersey. Rennes a une position centrale à l'échelle départementale. Elle se situe à 63 km au sud de Saint-Malo, 35 km à l'ouest de Vitré, 58 km au nord de Redon et 37 km à l'est de Paimpont. Selon les données établis par l'Insee, Rennes est la commune centre de l'unité urbaine de Rennes, formée de 13 communes et plus largement de l'aire urbaine de Rennes (190 communes) et de l'espace urbain de Rennes. La métropole de Rennes comprend 43 communes sur un territoire de 700 km2 allant de Bécherel au nord-ouest de Rennes à Corps-Nuds au sud-est, et de Saint-Sulpice-la-Forêt au nord-est à Mordelles au sud-ouest. La ville de Rennes s'étend quant à elle sur 50 km2 dont plus de 8 km2 d'espaces verts et jardins publics. Bien que globalement plat – l'altitude de la commune est comprise entre 20 et 74 mètres – le relief de la commune est marqué par les vallées creusées par l'Ille et la Vilaine. Le site choisi pour la fondation de la ville est celui d’un promontoire dominant le confluent de l'Ille et de la Vilaine. Le développement de la ville s'est tout d’abord fait sur les terrains hauts au nord de la Vilaine ; les terrains marécageux situés au sud du fleuve n'ont été urbanisés qu’au XVe siècle. Le relief n'a jamais constitué un frein au développement urbain. La ville s'est progressivement développée de part et d'autre des cours d'eau pour s'étendre au XXe siècle sur les hauteurs environnantes : plateau du Haut-Quineleu, au sud de la gare, hauteurs de Maurepas et de Villejean, au nord-est et au nord-ouest du centre-ville. En raison d’un lit peu profond, la Vilaine provoque de fréquentes inondations qui ont conduit les autorités municipales à prendre de nombreuses mesures pour les limiter. Dès le XVIe siècle, des travaux de canalisation sont envisagés afin d’améliorer sa navigabilité mais, malgré de nombreux projets élaborés à la suite de l'incendie de 1720, il faut attendre le XIXe siècle pour que les travaux soient entrepris. Après l'achèvement des travaux de canalisation, des inondations se sont encore produites, parfois catastrophiques comme en 1966 et en 1974, conduisant la municipalité à se doter d’un large éventail d'équipements. L’état de catastrophe naturelle a été constaté à la suite des inondations des 30 juin et 19 septembre 2009, consécutives à des orages exceptionnels. La région de Rennes est localisée dans le domaine centre armoricain, dans la partie médiane du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 m), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma) et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma). La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage de ces deux derniers orogènes. La ville se trouve au centre du bassin de Rennes constitué de sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux (notamment les schistes verts de Rennes utilisés en matériau de construction) issus de l'érosion de la chaîne cadomienne et accumulés sur plus de 1 500 m d'épaisseur. Les différentes couches briovériennes qui le composent ont été plissées et remaniées par la suite, notamment lors de l'orogénèse hercynienne, d'où une succession irrégulière où dominent les schistes, mais où s’intercalent des grès, des conglomérats et de nombreux faciès dont on connaît mal la répartition, faute d'affleurements. Cette irrégularité se traduit dans les reliefs caractérisés par une succession de collines et de vallées généralement peu marquées. Une tectonique de distension E-W, associé à la phase distensive qui a affecté l'Europe de l'Ouest à partir de l'Éocène (phase de rifting liée à l'orogenèse alpine et à l'origine du rift ouest-européen), affecte également ce bassin. Il en résulte le demi-graben de Rennes – Chartres-de-Bretagne, dirigé par la faille de Pont-Péan qui a joué un rôle de drain à l’échelle régionale. Cet étroit bassin d'effondrement, s’évasant vers le nord-ouest, à fond incliné vers l’est, favorise le dépôt de sédiments observés dans de petites accumulations : les parties les plus encaissées du bassin, autour de Saint-Jacques-de-la-Lande et Le Rheu conservent les traces de la sédimentation marine au Miocène (mer des Faluns), ou de celle des sables rouges pliocènes. Ce socle, profondément altéré et régulièrement masqué par des dépôts de limons issus de l'érosion éolienne durant la dernière glaciation, donne des sols bruns à hydromorphie variable. La ville de Rennes a un climat tempéré océanique doux, avec un hiver doux et un été chaud. Les hauteurs annuelles de précipitation sont inférieures à 700 mm. Dans le bassin de Rennes, la quantité de précipitation est inférieure à la moyenne nationale et c'est l'une des régions les moins humides de Bretagne. Les hivers sont relativement doux grâce au Gulf Stream et un peu plus humides que les étés ; les étés sont modérément chauds et assez ensoleillés. Rennes bénéficie de 1 761 heures d'ensoleillement par an. Les chutes de neige sont très rares avec cinq jours de neige par an. La hauteur maximale de couche de neige au sol est de 16 cm en février 1986. Le record de chaleur absolu a eu lieu le 23 juillet 2019 où 40,1 °C ont été relevés à la station météo de l'aéroport Rennes Saint-Jacques et dépasse les 40 °C pour la première fois depuis le début des relevés en 1925. Ce record détrône les 39,5 °C du 5 août 2003.

Urbanisme

Rennes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes et 357 327 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),. Depuis les années 1950, la ville cherche à garder le contrôle de son développement urbain à travers une politique volontariste de planification et de maîtrise foncière. Ainsi, 58,5 % des 53 000 logements construits entre 1954 et 1982 l'ont été dans le cadre d’opérations planifiées. Dès 1954, un plan directeur d’urbanisme est mis à l’étude tandis que le premier plan d'occupation des sols est approuvé en 1976. Dès la fin des années 1960, la municipalité prend conscience des limites du développement possible sur la seule commune. Le développement d'une structure intercommunale apparaît comme une nécessité. Le district de Rennes, créé le 9 juillet 1970 et composé de 27 communes, va jouer un rôle majeur dans la politique de développement de l’agglomération : Adoption du premier schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) en 1974 avec un objectif très volontariste de 550 000 habitants à l’horizon 2010. Afin d’assurer ce développement, mise en place de ZAD sur 5 400 ha, soit 11 % du territoire districal ; 313 ha seront effectivement acquis. Mise en place d’un des premiers observatoires de l'habitat de France en 1979. En 1983, le nouveau SDAU se fixe un objectif plus modéré de 400 000 habitants à l’horizon 2010. Il est marqué par une meilleure prise en compte de l’environnement à travers la préservation d’une ceinture verte à l’extérieur de la rocade et le souci de rapprocher habitat et emploi.Au niveau communal, ces objectifs se traduisent à travers les POS successifs. En 1989, est lancé le premier « Projet urbain » qui sera adopté en 1991. Il s’agit de « dépasser la dimension des documents d’urbanisme traditionnels et règlementaires en affirmant les choix de société et une conception de la ville de demain ». Il a été revu en 1999 et en 2004. Le « Projet urbain 2015 » correspond au projet d’aménagement et de développement durable de l’actuel Plan local d'urbanisme, approuvé le 17 mai 2004. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), terres arables (5 %), prairies (4,5 %), eaux continentales (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). En 2011, Rennes comptait 117 632 logements. À la même date, Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'à cette date, seulement 20,8 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. Concernant les constructions antérieures à 1949, elles représentent 15,2 % du parc. 92 % des logements sont des résidences principales. Avec 22 516 logements HLM, soit 20,9 % du parc en 2011, la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains de décembre 2000 fixant alors à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez faible en 2011 avec 5,9 % du parc. La plupart des habitations possédaient quatre pièces ou plus (38.7 %), ou trois (24,4 %), puis deux pièces (21 %). Les petits logements représentent 15,8 % du parc immobilier rennais. Il faut préciser que ces logements sont bien dotés et équipés puisque 99,4 % ont le chauffage central ou individuel et 56,2 % possèdent un garage, box ou parking. En 2012, 28,4 % du parc est constitué de logements de moins de 18 ans, ce qui fait de Rennes la 3e ville de France dans cette catégorie. Le « Projet urbain 2015 » s’organise autour de sept orientations thématiques : Rennes, ville centre d’une métropole régionale Rennes, ville d’accueil Rennes, ville dynamique Rennes, ville mobile Rennes, ville conviviale Rennes, écoville Rennes, ville en mutationAfin de mettre en application les objectifs de développement urbain, la procédure de ZAC est privilégiée : plus de trente ZAC ont été créées depuis les années 1970. En 2008, les grands projets d’aménagement sur la ville sont : Le quartier Beauregard, à travers trois ZAC créées en 1993, 2005 et 2006 : urbanisation du dernier secteur rural de Rennes à l’horizon 2018, on y trouve notamment la résidence bioclimatique Salvatierra. La requalification de l’axe Alma-Fréville à travers quatre ZAC créées entre 2002 et 2004 : création de 700 logements ainsi que de surfaces commerciales et tertiaires. La ZAC de La Courrouze, créée en 2003 sur les communes de Rennes et Saint-Jacques-de-la-Lande : création de 5 000 logements sur d’anciens terrains militaires, notamment l'arsenal, La ZAC Baud-Chardonnet, créée en 2004 : création de 2 200 logements et 84 000 m2 de surfaces tertiaires sur une friche industrielle. La ZAC EuroRennes, projet d'urbanisme et de quartier d'affaires s'étendant sur une superficie de 58 hectares. Il a vocation à rassembler en 2025 autour de la gare de Rennes, un ensemble de tours de bureaux (150 000 m2), de commerces services et loisirs (30 000 m2), de logements (environ 1 500), d'activité et d'équipements (10 000 m2) et d'offre d'hébergement (15 000 m2). Certains aspects de ce projet prêtent à controverse, notamment à propos de l'abattage des arbres de l'Avenue Jean Janvier. Le 21 octobre, la ville de Rennes a commencé à retirer 4 arbres de l'avenue. Elle indique que la biodiversité des arbres de cette avenue n'était pas assez importante, et le fait que ces arbres étaient depuis plusieurs années le refuge des étourneaux et que cela créait des nuisances sonores et olfactives. L'association la Nature en ville ainsi qu'un collectif de riverains ont lancé un référé et un recours contentieux au tribunal administratif de la ville. La ZAC ViaSilva, projet d'urbanisme et de quartier d'affaires s'étendant sur une superficie de 570 hectares, Il couvre la Technopole Rennes Atalante sur Beaulieu et Saint-Sulpice ainsi que les communes de Cesson-Sévigné et de Thorigné-Fouillard. ViaSilva constitue la dernière grande réserve d’urbanisation intra-rocade, elle accueillera le terminus de la ligne b du métro. Initialement elle devait accueillir plus de 40 000 habitants et 25 000 emplois. D’autres projets de moindre envergure ont aussi fait l’objet d’une procédure de ZAC : anciennes papeteries de Bretagne (rue de Lorient), ancienne brasserie Saint-Hélier, requalification de l'ancienne caserne Mac-Mahon…Rennes est en 2014 la « ville la plus durable de France » selon le magazine Terra eco, se distinguant notamment par la qualité de ses services de transports en commun, son taux de chômage, et sa vie associative.

Toponymie

À l’origine le nom celtique (gaulois) de la commune est Condate, ce qui signifie « confluent » et souligne l’emplacement de la ville, entre l’Ille et la Vilaine. Le toponyme actuel est issu du nom du peuple gaulois, les Riedones, occupant cette partie de l'Armorique au IIe siècle av. J.-C.. Le nom de ce peuple vient d’une racine celtique red signifiant « aller à cheval » ou « aller en char ». D'après Xavier Delamarre le sens global de Riedones serait « les conducteurs de chars », l'élément redo- étant le celtique rēd, qui explique aussi le vieil-irlandais riad- « aller à cheval ou en voiture ». Le terme latin reda, raeda désignant un véhicule à quatre roues est un emprunt au vieux-celtique. Suivant les siècles, Rennes est attesté sous différents noms. Chronologiquement : Condate pour le site d’origine dont les contours géographiques et temporels sont mal connus. On trouve le nom de Civitas Riedonum dès 135 (sur la stèle de Titus Flavius Postuminus) puis au IVe siècle celui de Civitas Redonum. Une des dernières mentions de Condate est celle qui figure sur l’itinéraire d'Antonin (aux alentours du IVe siècle). Au Ve siècle, sa dénomination fut civitas Redonum vers 400, Redonas vers 441, Ecclesia Redonensis, Redonicae urbis au VIe siècle, en 830 ce fut Redonicum oppidum, enfin trente ans après, en 850, son nom fut reformulé en Redonas oppidum. Durant le XIIe siècle, plusieurs noms lui sont attribués dont Urbe Redonensis, Urbs Redonis et Redhonis. La graphie du nom « Rennes » apparut au XIIIe siècle avec les appellations Renes et Rennes, Cours de Rennes en 1294.Quelques noms de lieu indiquent la présence ancienne de bretonnants. Ces noms de lieux sont rares, : Le Gros Malhon, noté Gormalon au XIIIe siècle. La rue de Quineleu et la Croix Guineheu peuvent continuer les Crouez Guineheuc de 1404. Le quartier de Quineleu est Queneloc en 1271 et bailliage de Queneleuc en 1456.

Histoire

Vers le IIe siècle av. J.-C., la ville aurait été fondée par la tribu des Riedones qui choisit le site du confluent de l'Ille et de la Vilaine pour capitale, et prend le nom de Condate (ce qui signifie « confluent » en gaulois). D'autres sources, plus récentes, mettent en doute les interprétations passées, et indiquent une fondation au Ier siècle, sur la butte au-dessus du confluent (actuel emplacement de la Cathédrale Saint-Pierre). Durant la Pax Romana, la ville, chef-lieu des Riedones et garnison militaire, se développe jusqu'à occuper un territoire de 80 à 100 hectares. Vers le IIIe siècle, des remparts sont érigés pour protéger la ville, dans une emprise considérablement réduite (8 hectares), des attaques barbares, fréquentes à cette époque. Erispoë, fils de Nominoë, inflige en août 851 une défaite cuisante à Charles le Chauve lors de la bataille de Jengland. Ce dernier, par le traité d'Angers, reconnaît Erispoë comme roi de Bretagne, cette dernière étant dans le même temps augmentée des comtés de Rennes et de Nantes ainsi que du pays de Retz. Rennes passe ainsi du statut de ville franque mineure et excentrée à celui de l'une des principales villes du nouveau royaume de Bretagne,. En 1064, le duc de Normandie Guillaume, futur conquérant de l'Angleterre, mène une expédition contre la Bretagne à laquelle participe activement Harold Godwinson, qui sera ensuite son adversaire à la bataille d'Hastings. La tapisserie de Bayeux, scène 18 à 20, relate les sièges et prises successives des forteresses de Dol-de-Bretagne, Rennes, ou Conan II de Bretagne s'est réfugié après avoir fui Dol-de-Bretagne, et Dinan, où Conan rend les clefs de la ville au bout d'une lance. La ville, comprise dans les marches de Bretagne, est progressivement intégrée au duché de Bretagne et devient rapidement une ville ducale. Au XVe siècle, Rennes consolide l'enceinte primitive gallo-romaine. Dans ce même siècle, deux enceintes successives agrandiront la ville. Le Bart, connétable de Rennes en 1489, a laissé son nom à une tour qui fut transformée plus tard en prison, puis démolie en 1840. Toujours au XVe siècle, Rennes fut le refuge d'Anne de Bretagne, héritière du duc François II de Bretagne. Alors en très mauvaise posture, elle se réfugia à Rennes où elle fut couronnée duchesse de Bretagne dans la cathédrale Saint-Pierre le 10 février 1489. Au XVIe siècle, après le rattachement du duché de Bretagne au domaine royal français en 1532 par l'édit de Vannes, la ville devient le siège du Parlement de Bretagne, et donc capitale provinciale. Les fortifications, comme dans la plupart des villes françaises, ressenties comme inutiles à la période moderne, sont lentement démantelées jusqu'au début du XXe siècle. Le 13 mars 1589, la Journée des barricades vit le triomphe des ligueurs. En 1720, un incendie détruit les trois quarts de la ville. La reconstruction sera l'occasion de repenser la ville selon l'urbanisme et l'esthétisme du XVIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, la ville sera également impliquée dans le commerce triangulaire[réf. souhaitée]. La journée des bricoles (26 et 27 janvier 1789) est considérée comme étant un événement préalable à la Révolution française. En 1806, l'Amiral de Villeneuve de retour de la bataille de Trafalgar séjourna quelques jours rue des Foulons (au 21, de nos jours rue Le Bastard). Il y trouva la mort le 22 avril. Il s'y serait suicidé mais un doute persiste sur un possible assassinat. En 1857, l'arrivée du chemin de fer au sud de la ville permet le développement urbain entre la ville « noble » située au nord de la Vilaine et la gare située au sud de la partie insalubre de la ville. En 1899, la révision de l'affaire Dreyfus a lieu à Rennes dans l'actuel lycée Émile-Zola. Rennes était alors une ville de garnison (le 41e régiment d'infanterie, le 24e régiment de dragons et le 7e régiment d'artillerie y étaient basés). Loin des frontières et des côtes tout en étant bien reliée par chemin de fer à l'ensemble du pays, la ville prit aussi un rôle stratégique, à partir du milieu du XIXe siècle dans l'industrie d'armement, avec le développement d'un important arsenal (invention du canon de 75 à tir rapide, chargement de munitions, fabrication d'équipements logistiques et de douilles d'obus) dont les ateliers étaient situés boulevard de la Tour d'Auvergne et à la Courrouze. Le 7 août 1932, un attentat détruit le monument, niché dans la façade de la mairie, symbolisant l’union de la Bretagne à la France. L'attentat est revendiqué par une organisation indépendantiste, Gwenn ha Du (blanc et noir, soit les couleurs du drapeau breton). Pour ce petit groupe de clandestins, la statue de Jean Boucher est considérée comme le « monument de la honte nationale » depuis son inauguration en 1911. Ils n'acceptent pas l'attitude jugée humiliante de la duchesse Anne de Bretagne agenouillée devant Charles VIII, roi de France. La statue ne sera jamais reconstruite. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée à partir du 18 juin 1940 par l'armée allemande. Elle subit de nombreux bombardements dont celui du 8 mars 1943, lorsque l’aviation anglo-américaine pilonne la ville d’une hauteur de 6 000 mètres tuant près de 300 personnes, puis du 8 mai, qui sera particulièrement exploité par la propagande. Le 8 juin 1944, les Martin B-26 Marauder pilonnent la gare de triage utilisée par la 17e Panzerdivision. Le 9 juin, la Royal Air Force vise des cibles stratégiques allemandes, remplacée trois jours plus tard par les Boeing B-17 Flying Fortress. Le bilan des bombardements s’élève à 655 victimes. Rennes est libérée le 4 août 1944 par les troupes du général Patton. À partir des années 1950, la ville connaît un développement important lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle comme l'usine Citroën implantée au sud de la ville, qui compta jusqu'à 13 000 salariés dans les années 1970. Cela amène à la création de quartiers nouveaux ou à des réhabilitations massives tels que Bourg-l'Évesque ou Maurepas. Profitant de sa position de préfecture régionale, la ville est actuellement reconnue pour être une ville jeune, dynamique, festive avec de nombreux événements sportifs et culturels ayant lieu toute l'année. Les activités de pointe dans les télécommunications, les réseaux, l'image et les transmissions, la réalité augmentée, sont également très présentes dans la ville.

Politique et administration

Rennes est la préfecture du département d'Ille-et-Vilaine et le chef-lieu de la région Bretagne.

Population et société

La ville de Rennes compte cinq établissements publics formant le Centre hospitalier universitaire de Rennes : l'Hôpital Pontchaillou, l'Hôpital Sud, l'Hôtel-Dieu, La Tauvrais et le Centre de soins dentaires. Il est le plus gros employeur de Rennes avec 8 305 salariés en 2014. La même année, il comptabilise 505 998 journées d'hospitalisation par an, 3 994 naissances et 102 157 entrées aux urgences par an. Pour la santé mentale, la ville de Rennes dispose d'un deuxième établissement public de santé, le Centre hospitalier Guillaume-Régnier qui regroupe, en 2014, 1 753 lits et places à l'est de la ville. La ville accueille aussi l'École des hautes études en santé publique (EHESP, ex-ENSP, École nationale de la santé publique), qui forme notamment les directeurs d'hôpital. La métropole de Rennes compte également le Centre Hospitalier privé Saint-Grégoire, qui regroupe sur un site unique les trois cliniques rennaises Saint-Vincent, Volney et Bréquigny. Depuis 1987, la ville de Rennes a pour objectif de devenir une Ville-Santé en partenariat avec l'OMS. Cela signifie qu'elle s'engage à œuvrer autour de valeurs telles que la promotion d'un environnement favorable à la santé et de l'hygiène et l'équilibre alimentaire, la sensibilisation du public à la santé, la lutte contre les inégalités, la prévention des conduites à risques, la prise en charge la santé mentale, l'accompagnement du vieillissement et la défense de la santé au travail. Selon un classement réalisé par Le Point en 2014, le CHU de Rennes est classé dans le top 10 des meilleurs centres hospitaliers de France. Le centre hospitalier privé de Saint-Grégoire est quant à lui une nouvelle fois élu meilleure clinique de France.

Économie

Le revenu moyen par ménage rennais est de 15 940 € par an, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an. Concernant la fiscalité, on dénombre 1 331 Rennais redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Rennes est de 6 270 €/an contre 5 683 €/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables rennais de l'ISF est estimé à environ 1 567 906 € pour l'année de référence. Selon l’INSEE, les principaux employeurs de l’unité urbaine rennaise sont : Rennes est reconnue comme la 2e ville la plus dynamique de France selon le palmarès du magazine L'Express en 2010, d'après 3 000 données analysées et classées en douze catégories, et 3e selon le palmarès 2012 du Journal des entreprises en partenariat avec le magazine Challenges, en se positionnant sur les podiums de cinq catégories (et dans le top 4 de sept catégories), notamment pour l'évolution de sa population et du nombre d'emplois (dont celui des cadres) depuis 1999, son attractivité en 5 ans, son PIB/habitant, la formation de sa population, ou encore la qualité de son parc logement. En 2000, Rennes Métropole comptait sur son territoire 1 201 exploitations agricoles d'une superficie moyenne de 29 ha. Sur l'agglomération, le nombre d'exploitations agricoles a été divisé par 2,5 entre 1980 et 2000, mais la superficie moyenne des exploitations a été multipliée par deux. La ville accueille l'un des plus grands salons mondiaux consacrés à l'élevage, le SPACE (Salon des productions animales de la culture et de l’élevage) qui accueille chaque année au Parc des expositions, en septembre, plus de 110 000 visiteurs (quasi exclusivement professionnels et avec un public international). Agroalimentaire : situé au cœur d’Agrocampus Ouest, le pôle de compétitivité (scientifique) Valorial « agroalimentaire, biologie, santé », est un des plus importants sites européens de recherche et développement de niveau international. Construction automobile : usines de la Janais à Chartres-de-Bretagne (Sud-Ouest de Rennes) du groupe PSA (pôle haut de gamme : C5, C6, Peugeot 508 depuis 1960 et environ 5 000 salariés. Connectique : siège de Legris Industrie. Télécommunications et informatique : Rennes est la pièce essentielle du pôle de compétitivité « Images et Réseaux » de Bretagne - Pays de la Loire, grâce au développement de la technopole Rennes Atalante, qui accueille près de 300 entreprises qui emploient plus de 17 200 salariés. Siège du Groupe Le Duff. Siège social de Ubisoft, mais le siège administratif réel est à Montreuil. Siège d'Armorgreen.Rennes est le siège de nombreuses directions régionales et interrégionales administratives (voir le paragraphe consacré à l’administration) ou économiques : Banques : Banque de France (direction régionale ouest), sièges de plusieurs banques régionales privées ou coopératives Siège de la chambre de commerce et d'industrie de région Bretagne. Siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Ille-et-Vilaine qui gère l’aéroport de Rennes, le port fluvial de Redon et l’École supérieure de commerce de Rennes. Siège de la Chambre des métiers et de l'Artisanat d'Ille-et-Vilaine. Elle fut l’une des toutes premières en France à créer une zone industrielle à partir de 1953 (zone industrielle ouest, dite de la route de Lorient). Elle fut la seconde ville de province à ouvrir en 1971 un centre commercial : le Centre Alma (données 2010 : 6,6 millions de visiteurs par an, chiffre d'affaires annuel de 212 millions d'euros).Rennes est le siège de nombreuses administrations (entités publiques) régionales ou interrégionales : Justice : Cour d'appel de Rennes (dont le ressort s'étend sur les départements des Côtes-d'Armor, du Finistère, d'Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique et du Morbihan), Brigade interrégionale d'investigation financière, JIRS (juridiction interrégionale spécialisée pour le grand Ouest), direction interrégionale de l'administration pénitentiaire. Police et contrôle routier : Centre national de contrôle des infractions routières, CRIR (Centre régional d'information routière), DST (direction ouest). Armée : siège d'un état-major de soutien défense, avec commandement de la Zone de défense ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre-Val de Loire), gendarmerie de la zone de défense ouest, la DGA-MI à Bruz (mille emplois dans l'électronique militaire). Administration : siège de l'association des villes de l'arc nord-atlantique, siège de la Chambre régionale de l'agriculture, de la Chambre régionale et territoriale des comptes (CRTC), du Conseil économique et social régional (CESR). Services publics : La Poste (direction ouest), Météo France (direction interrégionale ouest), DIRO : direction interdépartementale du réseau national routier du grand Ouest. Recherche publique : CNRS (direction ouest), INRA, IRISA, CEMAGREF… Services de l'information : AFP (direction Ouest), France 3 Ouest : siège d'un des quatre pôles de gouvernance de France 3, INA.Rennes est une métropole labellisée French Tech et regroupe de nombreuses sociétés dans le numérique dont plusieurs start-up : HelloWork, KelBillet, aladom...

Culture et patrimoine

La ville de Rennes fait partie du réseau des Villes et Pays d'art et d'histoire. Quatre-vingt-sept édifices ou parties d’édifice sont inscrits ou classés au titre des monuments historiques, notamment les façades des bâtiments de la vieille ville,., qui fait l’objet d’un secteur sauvegardé. D'autres biens immobilier situés en plein cœur du centre-ville de Rennes bénéficient du dispositif Malraux relatif à la protection du patrimoine historique et architectural. Cette législation a permis à l'État d'instaurer une politique de sauvegarde du patrimoine en milieu urbain. C'est le cas notamment de la rue Saint-Melaine, située en plein centre ancien de Rennes. La mission de valorisation touristique est confiée par Rennes Métropole à la société publique locale (SPL) « Destination Rennes » dont dépend l'office de tourisme (4 étoiles). Créé en 1909 et auparavant situé dans le centre historique, à la chapelle Saint-Yves, l'office est depuis 2019 localisé au couvent des Jacobins, afin de retrouver une place centrale dans la ville. Il accueille en moyenne 200 000 visiteurs chaque année. En 2014, 30 % des visiteurs sont étrangers, avec en tête les touristes espagnols, suivis des belges et des britanniques,. La galette de blé noir est une spécialité de Haute-Bretagne. De nombreuses crêperies parsèment ainsi les rues de Rennes, en particulier dans son centre historique. La galette-saucisse, le parlementin de Rennes, la poule Coucou, le Petit-gris de Rennes (melon), le pommé rennais ou encore le cidre sont des spécialités du Pays de Rennes. Certaines de ses spécialités se retrouvent chaque samedi matin sur les nombreux étals du marché des Lices, aux côtés des spécialités de charcuterie. En 2018, la ville compte deux restaurants étoilés au Guide Michelin. Le breton a toujours été parlé à Rennes sans jamais y être majoritaire. Des toponymes anciens comme Gros-Malhon (Gourmaëlon, prince de Bretagne ; ancienne ruelle, actuelle avenue au nord de la ville) et Quineleu (la houssaie ; ancienne ferme puis ancien quartier au sud de la gare) attestent d’une présence ancienne du breton à Rennes. La présence de Bretons venus de l’Ouest a maintenu cet usage au cours des siècles, attesté plus récemment par la présence d'un aumônier parlant breton dans les prisons de Rennes. Bien que la ville se trouve en zone gallophone, la langue bretonne prend de plus en plus d'importance à Rennes. Ce regain d'intérêt culturel, qui s'inscrit dans une stratégie touristique dynamique, peut notamment s'observer par le développement de signalétiques en langue bretonne pour certaines rues ou monuments du centre-ville, et a fortiori sur celles à l'entrée de la ville où un panneau Roazhon apparaît sous celui de Rennes (à l'instar de la ville de Nantes). Les femmes du pays de Rennes étaient coiffées de la catiole, appelée aussi « grande coiffe » qui fut d'abord très grande. La catiole de Rennes, sans changer de forme eut d'abord des proportions monumentales sous Louis-Philippe et jusque vers 1860. De toile, de lin ou de mousseline, elle pouvait déployer une envergure de 1,50 m. Vers 1890, elle est en voie de disparition et remplacée par des coiffes plus discrètes (bonnet, poupette ou polka). Le regain d'intérêt pour la culture bretonne s'exerce également par l'essor de l'enseignement bilingue français/breton, recoupant parfois des clivages socioculturels (attirance notable des classes moyennes supérieures pour l'enseignement privé bretonnant par rapport à l'enseignement public). À la rentrée 2016, 768 élèves étaient scolarisés à l'école Diwan et dans les filières bilingues publiques et catholiques (soit 3,2 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire). Elle est ainsi la première ville par nombre d’enfants scolarisés et par nombre d’apprenants en cours du soir. Un comité consultatif à l'identité bretonne (CCIB) est créé en septembre 1996, et rassemble des élus, des représentants associatifs et des personnes qualifiées pour tenter de définir et d'enrichir l'identité de Rennes, à travers des réflexions, propositions et actions qui prétendent valoriser la culture bretonne. Il est présidé par Martial Gabillard, conseiller municipal délégué aux cultures bretonnes[Passage à actualiser]. Lena Louarn et Michel Génin en sont membres. Il est à l'origine de nombreuses actions comme le Festival Yaouank et de la signalisation bilingue/trilingue. L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 17 décembre 2007. Le 24 janvier 2008 a été remis à la commune le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1. Le 4 février 2014 Mme Apperé, maire de Rennes, a signé le niveau 2 de la charte Ya d'ar brezhoneg avec pour objectif l'obtention du label de niveau 2 en 2017[Passage à actualiser]. Inscriptions en langue bretonne Liste non exhaustive. Selon la base Léonore, 1 077 personnes dont sept femmes nées à Rennes et décédées avant 1977 ont reçu la Légion d'honneur. Cette liste n’est pas exhaustive : Pascal Obispo, né en 1965, auteur-compositeur-interprète français. Éric Vuillard, né en 1968, écrivain, cinéaste et scénariste, Prix Goncourt 2017. David Douillet, né en 1969, Judoka, double champion olympique, a intégré la section sport-études du lycée Île-de-France (aujourd'hui Lycée Victor et Hélène Basch). Christophe Honoré, né en 1970, écrivain, réalisateur, scénariste, dramaturge et metteur en scène. Stéphane Guivarc'h, né en 1970, footballeur international français, champion du monde 1998. Sylvain Wiltord, né en 1974, footballeur international français, champion d'Europe 2000. Da Silva, né en 1976, chanteur français, habite à Rennes. Ousmane Sy (1975-2020), danseur et chorégraphe du mouvement hip-hop en France, co-directeur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne. Mikaël Silvestre, né en 1977, footballeur international français, vice-champion du monde 2006. Riad Sattouf, né en 1978, auteur de BD et réalisateur, a passé toute son adolescence à Rennes et y a tourné son film Les Beaux Gosses. Frédéric Lecanu, né en 1979, judoka international et commentateur sur l'équipe 21, il a intégré le pole France de Rennes et le lycée Ille de France de 1996 à 1997. Louise Bourgoin, née en 1981, comédienne, mannequin et animatrice de télévision française a étudié cinq ans à l'École régionale des beaux-arts de Rennes. Damien Guillon, né en 1981, contreténor baroque et fondateur de l'ensemble Banquet Céleste. Yoann Gourcuff, né en 1986, footballeur international français. Lucille Gicquel, née en 1997, volleyeuse internationale française. Bien que de nombreux auteurs y ont vécu ou séjourné, rares sont les œuvres qui ont pour cadre Rennes. Sous son nom antique de Condate, elle est souvent citée dans la série de bande dessinée Astérix, scénarisée par René Goscinny et dessinée par Albert Uderzo. Ce dernier explique ce fait parce qu'à l'époque, il s'agissait d'une des rares grandes villes d'Armorique, région où se situe le village fictif des protagonistes. Mais bien entendu, le décor doit sans doute plus à l'imagination des auteurs qu'à ce qu'était celui du Condate Riedonum antique[réf. souhaitée]. Par exemple, de nombreux anachronismes volontaires ont été glissés, qui sont une des caractéristiques de la série. Astérix et Obélix s'y rendent dans plusieurs épisodes : Astérix légionnaire, pour sauver Tragicomix enrôlé de forces dans la légion romaine ; Astérix et le Chaudron (1969), où la plus grande partie du récit s'y déroule, avec les deux héros tentant désespérément de gagner de l'argent ; le début d'Astérix chez les Helvètes, où habite le gouverneur corrompu Gracchus Garovirus ; l'action de l'album Astérix et Latraviata — scénarisé et dessiné par Uderzo et publié en 2001 — amène les héros à enquêter sur l'emprisonnement de leurs pères (Astronomix et Obélodalix). Les Cinq Écus de Bretagne, roman historique paru en 1993, écrit par Évelyne Brisou-Pellen. Terminus Rennes, roman paru en 2012, écrit par Jacques Josse. Fox-Boy T1, La Nuit du renard, paru en septembre 2014 chez Delcourt, de Laurent Lefeuvre (ISBN 978-2756060255). Unités ayant tenu garnison à Rennes, principalement durant la première moitié du XXe siècle : État-major de soutien Défense (EMSD), depuis 2011, anciennement état-major région terre Nord-Ouest (RTNO) ; État-major du 10e corps d'armée ; État-major de la 19e division d'infanterie ; État-major de la 20e division d'infanterie ; 41e régiment d'infanterie ; 7e régiment d'artillerie, dissous en 1923 ; 10e régiment d'artillerie (présent en 1906) ; 10e régiment d'artillerie divisionnaire ; 10e légion de gendarmerie ; 16e régiment d'artillerie ; EGM 11/3, dissous le 1er septembre 2011.

Voir aussi

Le patrimoine des communes d’Ille-et-Vilaine, Paris, Flohic, 2000, 1781 p. (ISBN 978-2-84234-072-8 et 2-84234-072-8), p. 1211-1300 Le Pays de Rennes : Histoire & Identité, Rennes, CRHISCO/CNRS Université Rennes-II, Presses Universitaires Rennes, 2001 Isabelle Barbedor, Rennes : Mémoire et continuité d'une ville, Paris, Centre des monuments nationaux / Monum, éditions du patrimoine, octobre 2004, 230 p. (ISBN 2-85822-796-9) Jean-Christophe Cassard, La Bretagne des premiers siècles, Paris, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, 119 p. (ISBN 978-2-87747-137-4 et 2877471373, lire en ligne) Patrick Harismendy (dir.), Rennes sous la IIIe République : cahiers d'Edmond Vadot, secrétaire général de la ville de 1885 à 1909, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008 Pierre-Yves Heurtin, Dominique Irovas-Dantec, Yvon Lechevestrier, Louis-Michel Nourry, Jean-Yves Chapuis, Rennes, Rennes, Éditions Ouest-France, 1997, 137 p. (ISBN 2-7373-2170-0) Jean Meyer (dir.), Histoire de Rennes, Toulouse, Éditions Privat, 1984, 490 p. (ISBN 978-2-7089-4750-4, LCCN 73301104) Jean-Baptiste Ogée, Rennes ancienne, 1850 Romain Pasquier et Thibault Tellier (dir.), Sociologie de Rennes, Paris, La Découverte, coll. « Repères sociologie », 2020 (ISBN 9782348044816) Articles détaillésArchidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo Études à Rennes : Liste des écoles primaires, secondaires et supérieures de Rennes. Histoire de Rennes Parcs et jardins de Rennes Patrimoine architectural de Rennes Sport à Rennes Transports et communications à Rennes Peintures murales en Ille-et-VilaineListesListe des comtes de Rennes Liste des maires de Rennes Liste des œuvres publiques de Rennes Site de la ville de Rennes et de Rennes Métropole Site de l'office de tourisme de Rennes Métropole Site du Wiki-Rennes métropole Ressources relatives à la géographie : Insee (communes) Ldh/EHESS/Cassini Ressources relatives aux organisations : SIREN Data.gouv.fr Ressource relative aux beaux-arts : (en) Grove Art Online Ressource relative à l'architecture : Gertrude Ressource relative à la musique : (en) MusicBrainz Des photos de Rennes sous licences Creative Commons Portail de Rennes Portail des communes de France Portail d’Ille-et-Vilaine‎