La société du jour: Vincent becq

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Vincent becq

La société Vincent becq a été créée le 1/12/2020, soit 2 années d'activités. Le siège de la société est basé à DOULLENS 80600. Elle possède un seul établissement. Le gérant de la société est Vincent BECQ. Elle a un capital social de 5000 €. Son dernier bilan date du 15/12/2020. Vincent becq a choisi le statut juridique SAS, société par actions simplifiée. Elle opère sous le code NAF 43.31Z et évolue dans le secteur .

SAS, société par actions simplifiée, c'est quoi ?

Sigle

Le sigle ou acronyme SAS peut signifier :

Culture et société

Un sas (du latin médiéval s(a)etatium, « tamis », utilisé dans le sens de « destiné à trier le passage ») est un dispositif qui permet de passer d'un lieu à un autre, d'un environnement à un autre.

Patronyme

Sas est un nom de famille notamment porté par : Éva Sas, une personnalité politique française ; Jean Sas, un humoriste et animateur de radio et de télévision français.

Toponyme

Sas, Šas ou Saš est un nom de lieu notamment porté par : Šas, un village de la municipalité d'Ulcinj, dans le sud-est du Monténégro ; Saš, un village de la municipalité de Tutin, en Serbie ; Sas de Gand, une petite ville de Zélande, aux Pays-Bas.

43.31Z -

Le code APE - NAF 4331Z est unique et implique des droits et obligations spécifiques. A ce jour, 37809 sociétés sont immatriculées sous ce code qui concerne 34900 salariés, essentiellement des plâtriers.

Nous avons épluché l'ensemble des textes de loi pour que vous sachiez tout sur le code APE - NAF 4331Z : obligations, organismes de formations, conventions collectives applicables et assurances obligatoires.

La définition précise de l'activité du code APE ou NAF 4331Z est : "Travaux de plâtrerie".Lors de la création d'une société, le centre des formalités des entreprises recueille des informations sur votre société, qui seront transmises à l'INSEE. C'est cet organe de classification qui vous attribuera un des 732 codes présents dans les branches professionnelles en France. Même s'il n'y a pas de liste de métiers définie pour l'activité Travaux de plâtrerie, les salariés de cette branche sont essentiellement des plâtriers.

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La convention collective nationale (CCN) applicable est choisie par l'employeur en fonction de l'activité principale de l'entreprise. Un même code NAF peut regrouper plusieurs conventions, donc cet identifiant n'est pas toujours suffisant pour déterminer la convention collective applicable.

L'Identifiant de la Convention Collective (IDCC) d'une société est défini par le Ministère du travail, et permet de numéroter l'ensemble des conventions collectives applicables (il y en plus de 1000).

Ce sont les conventions collectives et les accords branche qui vont déterminer les principaux droits et devoirs du salarié : grille de salaire, préavis en cas de démission, congés payés, période d'essai, horaire de travail, couverture et prix de la mutuelle entreprise.

Le code APE n'est pas vraiment utile pour un chef d'entreprise car il n'a pas de valeur juridique et sert surtout pour les statistiques de l'INSEE. Cependant, il peut être utile pour savoir vers quelle convention collective se tourner. Par ailleurs, dans le cas d'appels d'offres par exemple, les prestataires sont parfois écartés si leur code APE ne correspond pas à celui exigé par le client final.

Si vous exercez plusieurs activités, le code NAF doit être celui de l'activité principale. Si le code NAF qui vous a été attribuée par l'INSEE n'est pas correct, vous pouvez envoyer un courrier de réclamation en y joignant ce formulaire de modification de code NAF 4331Z. Si votre activité a changé, vous pouvez contacter votre CFE.

Si vous êtes une société en création et que vous ne savez pas quel code NAF vous sera attribuée ou si vous n'êtes pas certain d'être bien enregistré; nous vous recommandons d'identifier une société qui a une activité similaire et regarder sous quel code NAF elle est enregistrée.

L'INSEE vous délivrera votre code d’activité en fonction de l'activité principale de votre entreprise. Vous retrouverez ensuite ce numéro sur :

Si vous démarrez l'activité de "Travaux de plâtrerie", vous devez choisir la forme juridique de votre société parmi de nombreuses possibilités.

Vous devrez également définir un objet social et faire les démarches auprès de votre CFE pour obtenir un numéro de SIREN.

L'activité 4331Z est une activité commerciale ou artisanale, par conséquent le régime est celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), avec les conséquences suivantes :

Les centres de formalités des entreprises (CFE) sont des guichets uniques permettant aux entreprises de souscrire en un même lieu à l'ensemble des formalités nécessaires au démarrage de leur activité.

L'entreprise sera rattachée à l'activité artisanale si l'entreprise compte moins de 10 salariés et commerciale si l'entreprise compte 10 salariés et plus. Par ailleurs, les artisans-commerçants et les artisans qui créent une société commerciale doivent être inscrits simultanément au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. 

Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ont été remplacés par les opérateurs de compétences (OPCO) le 1er avril 2019. Les OPCO sont donc désormais les organismes chargés de collecter les fonds de la formation continue professionnelle et de financer la formation des salariés.

Ci-après les OPCO pour l'organisme de formation relevant de l'activité Travaux de plâtrerie :

En 2019 et 2020, les entreprises devaient verser à un Opérateur de compétence (OPCO) la taxe d’apprentissage due à une date fixée par décret. Depuis début 2021, la contribution est faite via l’URSSAF sur le même modèle que les cotisations de la sécurité sociale.

En tant que micro-entrepreneur de l’activité “Travaux de plâtrerie”, les mêmes règles s’appliquent pour vous que les autres types de société. Vous avez obligatoirement un code NAF qui vous a été attribué en même temps que votre SIREN et vous avez la possibilité de le changer si il ne correspond plus à votre activité.

En revanche, la convention collective ne s’applique pas pour vous puisque vous êtes travailleur non salarié.

Les établissements de Vincent becq

L'établissement principal est domicilié au 7 rte nationale 16, Doullens 80600. La société possède aucun autre établissement. 0 établissement(s) ont été fermé depuis la création de la société.

Les concurrents

À Doullens 80600, il y a 8 autres entreprises qui ont la même activité.

Qu'est ce qu'il y a savoir sur Doullens ?

Doullens (prononcé [d̪ulɑ̃]) (parfois aussi Dourlens dans les documents anciens) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Doullens a abrité, jusqu'en 2006, la base aérienne 922 Doullens, support de la station radar de Lucheux.

Géographie

Doullens est située au nord de la Somme, près du département du Pas-de-Calais. À vol d'oiseau, elle est distante de 27,9 km d'Albert, de 33,6 km d'Arras et de 29,3 km d'Amiens, le chef-lieu du département.

Urbanisme

Doullens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Doullens, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 6 515 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Doullens, qui fait partie des communes de la Somme de plus de 5 000 habitants, est à la fois rurale et urbaine.

Toponymie

Le lieu est attesté sous les formes Donincum en 931,, Dorlens en 1075, Dourlens en 1100, Dourleng en 1147, Dollendum en 1195, Durlenz au XIIe siècle, Dorlenc en 1238, Dorlans en 1260. Les formes Durlendo, Dullendio, latinisations plus tardives, sont peu fiables. (Dorland en flamand). Le chanoine François Falc'hun propose une origine celtique : le mot dol (dolen) se traduisant en français par « méandre ». Avant le détournement de la Grouches en 1950, la langue de terre était enserrée dans un méandre de rivière, explication qui ne tient pas compte des formes les plus anciennes, toutes régulières, en Dorl- / Durl-. L'élément Dol- est juste attesté par des mentions latinisées isolées et tardives. Albert Dauzat et Charles Rostaing ne se basent que sur la forme la plus ancienne de 931 et considèrent que le second élément est le suffixe gaulois -inco-, souvent confondu par la suite avec le suffixe -ing-os, d'origine germanique -ing(en), qui est à l'origine de la plupart des finales -ans / -ens de la toponymie française. Le premier élément serait le nom de personne gaulois Donnos. Cependant, cette forme précoce n'est pas confortée par les formes postérieures. En effet, il est difficile d'admettre l'évolution phonétique de Donincum en Dorlens / Dourleng en une centaine d'années. En tout cas, le suffixe -eng de 1147 est sans doute lié à l'attraction du suffixe germanique -ing(en). Ernest Nègre suggère, quant à lui, un nom de personne germanique Thorellus, suivi du suffixe -ing-os de même origine. En tout cas, la forme Doullens actuelle s'explique très bien par un cheminement phonétique régulier de *durlingos > Dorlens (o note ou [u] en ancien français), à la forme actuelle Doullens (assimilation de [r] à [l]).

Histoire

Au Moyen Âge, un prieuré bénédictin affilié à l'ordre de Cluny est fondé à Doullens, placé sous le vocable de Saint-Michel et dépendant du prieuré Saint-Pierre et Saint-Paul d'Abbeville. L'abbaye Saint-Michel de Doullens de moniales bénédictines, est fondée, en 1104 vraisemblablement, par le comte de Ponthieu. La ville est réunie à la Couronne de France en 1225. Place forte importante, Doullens est brûlée par Louis XI pour la punir de s'être ouvertement mise du côté de Charles le Téméraire. 24 juillet 1595 : Bataille de Doullens : alors que les Espagnols et la Ligue ont été battus en juin à Fontaine-Française, une armée espagnole bouscule l’armée royale à Doullens (600 gentilshommes tués).Dans la prise de Doullens (en) qui suit, 4 000 personnes sont massacrées. Valentin de Pardieu, seigneur de la Motte, seigneur d'Esquelbecq, gouverneur de Gravelines et de Tournehem, redouté capitaine de Philippe II d'Espagne et grand-maître de l'artillerie espagnole meurt au siège de Doullens le 16 juillet 1595. L'histoire dit qu'il a été emporté par un boulet de canon ou par un projectile d'arquebuse.2 mai 1598 : à la paix de Vervins, Doullens fait retour à la France.De décembre 1718 à 1720, le duc du Maine, compromis dans la conspiration de Cellamare, est enfermé dans la forteresse. La ville est chef-lieu du district de Doullens de 1790 à 1795 et de l'arrondissement de Doullens de 1800 à 1926. Août 1837 : Victor Hugo, arrivé en soirée, passe la nuit du 12 au 13 « Au Grand Turc », puis quitte la ville après avoir visité la citadelle pour continuer son voyage touristique vers Arras. 1918 : à la fin de la Première Guerre mondiale, le 25 mars, une réunion a lieu entre l'armée britannique et l'armée française, afin de contrer l'offensive du printemps. Ce jour-là, se réunissent le ministre Georges Clemenceau, le général Henry Hughes Wilson, le ministre Alfred Milner, le général Douglas Haig, le général Henri Mordacq, le général Ferdinand Foch , le général Maxime Weygand, le président Raymond Poincaré, le général Paul-Louis Duparge et le général Philippe Pétain. 1918 : le 26 mars, le Commandement Unique des forces alliées sur le front occidental est confié au général Foch. La signature a lieu dans une salle de l'hôtel de ville qui porte aujourd'hui ce nom. Le signataire représentant le gouvernement français était Georges Clemenceau, en tant que président du Conseil. 1926 : Doullens perd son statut de sous-préfecture. 1935 : à la suite de l'implication des commerçants, créant le syndicat d'initiative, est fabriqué pour la semaine commerciale un géant en osier de six mètres de haut. Le personnage représenté est connu localement depuis une dizaine d'années : « Florimond Long Minton », héros d'une série de contes écrits par l'imprimeur-éditeur de la ville, Charles Dessaint. Exhibé pour la première fois le 10 novembre 1935, il fera la joie des petits et des grands jusque dans les années 1940, dans bon nombre de localités du département.Doullens, comme d'autres villes françaises, connaît (dans les cinq années précédant immédiatement la Seconde Guerre mondiale) une effervescence culturelle populaire, qui n'est pas sans être en relation avec le bouillonnement politique de l'époque, le Front populaire. 1937 : la ville fête avec un certain faste le 5e centenaire des Archers de Doullens. Une grande partie de la population participe à l'animation musicale et costumée : parades, défilés, etc. dont la mise en place est sous le « patronage » de Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État de l'Organisation des Loisirs et des Sports, qualifié à l'époque, dans la presse nationale, par les opposants de droite et d'extrême-droite de « ministre de la paresse ». Cette fête se déroule les 19 et 20 juin 1937, juste la veille de la démission de Léon Blum.

Politique et administration

La commune, anciennement chef-lieu d'arrondissement, se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Somme. Elle était partie depuis 1793 le chef-lieu du canton de Doullens. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de quatorze à 44 communes. Doullens disposait d'un tribunal d'instance, et d'un tribunal paritaire des baux ruraux fermés le 31 décembre 2009, pour être regroupés avec ceux d'Amiens. Avant la réforme de 1958, Doullens possédait même un tribunal de grande instance, regroupé avec celui d'Amiens. La ville comptait trois avoués plaidants[réf. nécessaire]. Doullens était le siège de la communauté de communes du Doullennais, créé fin 1992. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le 1er janvier 2017, la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont la ville est désormais le siège. Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DIV - DVC menée par Christelle Hiver — soutenue par le maire sortant qui ne se représentait pas — a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 912 voix (47,20 %, 22 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par : - Romain Delamotte (DVG, 542 voix, 28,05 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ; - Fanny Deléstré (LR, 318 voix, 16,45 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - William Ngassam (LREM - DVC, 160 voix, 8,28 %, 1 conseiller municipal élu) ; L'abstention s'est élevée à 54,57 % lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France Le nombre d'habitants étant compris entre 5 000 et 9 999 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 29. Doullens bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris et espère le maintien de cette distinction en 2018. En 2009, la ville de Doullens est jumelée avec : Much (Allemagne) depuis 1976.

Population et société

Doullens est située dans l'académie d'Amiens (région académique de Lille). Enseignement publicEnseignement primaire et maternel : En 2009, la ville finance le fonctionnement et l'équipement de deux écoles maternelles (Lavarenne et Tivoli) et deux écoles élémentaires (Étienne-Marchand et Les Tilleuls) communales.Collège Jean-Rostand : En 2014, le département finance le fonctionnement et l'équipement du collège Jean-Rostand.Lycée général et des métiers du Val-d'Authie : en 2014, la région Hauts-de-France finance le fonctionnement et l'équipement du lycée général et des métiers du Val-d'Authie.Enseignement privéIl existe également, en 2009, deux établissements privés : L'école Sainte-Jeanne-d'Arc (école maternelle et école élémentaire)Cet établissement a pris la suite du pensionnat des Dames de Louvencourt qui fut supprimé avec la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905. Sainte-Jeanne-d'Arc fut un établissement pour jeunes filles, tenu par les religieuses de la sainte famille, où il était possible d'aller jusqu'à la 3e. Lors du passage à la mixité, l'établissement s'est orienté en maternelle et primaire, le secondaire a été transféré au collège Montalembert, qui accueille désormais le collège et lycée, et Sainte-Jeanne-d'Arc les écoles maternelles et primaires. Les deux établissements sont indépendants. Le collège-lycée Montalembert, :Cet établissement a pris la suite de l'institution Notre-Dame fondée au XIXe siècle par Auguste Lecocq qui avait également fondé la banque de Doullens, dite Banque Lecocq. L'établissement s'est appelé pendant de nombreuses années « École Moderne ». L’École Moderne fut créé à la suite de la loi de séparation de l'Église et de l'État en 1905, avec pour but de maintenir un établissement catholique sur Doullens. L'enseignement y était donc donné par des laïcs. Mais le clergé fut toujours présent au côté des enseignants. C'était une institution pour garçons qui appliquait les méthodes éducatives des frères des écoles chrétiennes. Aujourd'hui, l'établissement est mixte. En 2008, le taux de réussite au bac a été de 95 % et le taux d'accès seconde → bac de 34 %. Ce qui place cet établissement au 10e rang des lycées de la Somme. En septembre 2009, Montalembert a vu Françoise Bellettre prendre sa retraite. Directrice depuis 1997, elle avait été précédée de Philippe Berthelot, de l'abbé Bray, de l'abbé Durand et de l'abbé Malgras.. Parmi les activités répertoriées par le site municipal, on peut citer l'orchestre à Vent de Doullens, composé de 80 musiciens ; il est classé en division Prestige, plus haut niveau amateur de la confédération musicale de France. Le centre hospitalier de Doullens, situé rue de Routequeue, dispose en 2014 de services de consultation de médecine, de médecine spécialisée et chirurgicale, de diététique, gynécologie, obstétrique et pédiatrie. Il dispose d'unités d'hospitalisation de médecine, d'un service de soins de suite et de réadaptation, de soins continus, et d'une équipe mobile de soins palliatifs et également d'un service d'endoscopie ambulatoire, de chimiothérapie et de soins de longue durée. Le centre hospitalier possède également un service d'urgences. Le pourtour extérieur de la Citadelle (au sud de la ville), le long des murailles, est aménagé en parcours sportif. Le club de tir à l'arc, Club des Francs Archers, a été fondé en 1437 puis devient une association en 1901. L'association est dissoute pendant la Seconde Guerre mondiale mais reprend son activité après guerre. C'est la doyenne des associations doullennaises et certainement un des plus anciens clubs de tir à l'arc de France. Les Doullennais disposent d'un lieu de culte catholique : la commune relève de la paroisse Saint-Pierre-en-Doullennais du diocèse d'Amiens et dispose à Doullens de l'église Notre-Dame. Il existait un temple protestant, lié à l'Église réformée de France : installé le 15 août 1876, il a été fermé le 22 avril 1964 ; quant aux autres cultes, il n'y a ni lieu de culte musulman ni lieu de culte israélite à Doullens. Maurice Quincampoix fonde le premier hebdomadaire de Doullens La Feuille de Doullens en 1825, le tirage est limité à 25 exemplaires en 1844. En 1846, M. Vion, gendre de Maurice Quincampoix remplace La Feuille de Doullens par L'Authie. Après avoir changé plusieurs fois de mains, le journal est racheté par Arthur Lenglet (1875-1957), fin juillet 1927. Une interruption de la parution a lieu de 1944 à 1952. La diffusion redémarre sous le titre de L'Authie Journal. En 1957, Arthur Lenglet meurt, son fils Jehan (1908-1971) lui succède. En 1962, le journal s'arrête car Jehan Lenglet, gravement malade, ne peut plus assumer la charge de travail. L'Authie Journal cesse de paraître après que son épouse Marie-Denise, et sa sœur Suzanne, ont tenté durant quelques semaines de continuer la publication. Le cumul de la gestion d'une imprimerie et d'un journal fut trop lourd pour les deux femmes. Des années 1944 aux années 1980, les Doullennais pouvaient également lire le Journal de Doullens dont la parution était hebdomadaire. Il appartenait à la famille Dessaint, et était dirigé par Maurice Dessaint (1908-1980) et René Dessaint (1911-1949). Le Journal de Doullens avait pris la suite du Petit Doulennais. Joseph Dessaint (1868-1945) créa le journal Le Petit Doullennais le 2 décembre 1888. Il sera très vite repris par son frère Charles (1874-1941), créateur du personnage de Florimon (géant de la ville de Doullens).Il est le père de Maurice et René Dessaint, et il dirigera Le Petit Doullennais jusqu'à sa mort en 1941. Il existait une opposition entre les deux journaux doullennais. Celle-ci a atteint son apogée durant la période où L'Authie était dirigé par Arthur Lenglet, et Le Petit Doullenais par Charles Dessaint. Les deux hommes se connaissaient bien car ils étaient cousins par alliance et avaient travaillé ensemble dans le passé.

Économie

Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 13 409 €, ce qui place Doullens au 27 279e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole. Doullens dispose, en 2009, d'une antenne de Pôle emploi qui regroupe dix-huit agents (direction, administratifs, conseillers emploi et indemnisation). L'activité locale, dynamisée par un relatif éloignement de la métropole régionale, propose aux habitants et à ceux des communes rurales voisines, un ensemble de commerces de proximité et de surfaces commerciales moyennes d'enseignes nationales. Des entreprises y sont ou y ont été implantées comme la Sacco dans l'agro-alimentaire. Le tissu artisanal local, assez dense, associe pratiquement tous les services utiles à l'habitat et la vie quotidienne.

Culture locale et patrimoine

Si la ville tente de renouer avec son passé historique de ville frontalière (association visant à la préservation du site de la citadelle et organisant des visites), elle a relancé à la mi-mars 2007 une animation urbaine de parade du géant local, Florimond Long Minton, tombée en désuétude. À cette fin, et puisque les deux exemplaires antérieurs (structure rigide en osier) furent successivement détruits par la guerre (bombardement de 1944) et le temps, une troisième version (gigantesque marionnette articulée) fut créée,. La renaissance et le « baptême civil » du géant à casquette et moustache fut l'occasion d'accueillir et d'admirer quatre autres géants voisins, Colas et André (d'Arras), Gambrinus (de Béthune) et Margot-la-Fileuse (de Loos). Charles Marcotte d'Argenteuil (1773-1864), grand mécène du XIXe siècle. Le Dr Pierre Amable Jean-Baptiste Trannoy (1772-1833) fut nommé en 1815 médecin des épidémies pour les arrondissements d'Amiens et de Doullens. François-Hyacinthe-Guy Dusevel (1796-1881), né à Doullens, Avocat, Avoué, Archéologue, Publiciste, Historien régional, Inspecteur des Monuments historiques du Département de la Somme, fondateur de la "Société des Antiquaires de Picardie", Officier de l'Instruction publique, auteur de nombre de publications régionales, décédé à Senarpont. Étienne Octave Dusevel (1881-1950), député de la circonscription, né et mort à Doullens. Jacques Mossion (1927-1996), sénateur-maire de Doullens, mort à Doullens. Jules-François Lombart (1830-1915), industriel, né à Doullens. Théophile Dinocourt (1791-1862), écrivain, né à Doullens. Gaston Degove (1848-1921), propriétaire du moulin à huile de lin et faisant office de maire de Doullens en 1914/1918. Charles Dessaint (1875-1941), auteur picardisant et directeur du journal local Le Petit Doullennais , il a créé le personnage de Florimond Long Minton Alfred Voisselle (1852-1943) a vécu à Doullens et a écrit des poèmes et des chansons en picard. Albertine Sarrazin, (1937-1967), détenue à la prison de Doullens, romancière (L'Astragale, La Cavale, La Traversière...).

Pour approfondir

Edouard-Eugène Delgove, curé de Long, Histoire de la ville de Doullens, Amiens, Mémoires de la société des antiquaires de Picardie, 1865, 531 p. André Guerville (préf. Jacques Mossion), La mémoire de Doullens, Paillart, 1987 Georges Durand, L'église saint-Pierre de Doullens, Amiens, Société des antiquaires de Picardie, A. Douillet et Cie, 1887, 20 p. Antoine-Joseph Warmé, Histoire de la ville de Doullens et des localités voisines, Doullens, Grousilliat (Doullens), réédité éditions de la Vague-verte en 2003 et chez Lorisse en décembre 2004, 1863, 560 p. (ISBN 2-87760-453-5) Hyacinthe Dusevel, L'Église Saint-Martin de Doullens depuis la fin du XVe siècle jusqu'à nos jours, Amiens, Lenoël-Hérouart, 1866 Alexandre-Charles-Arthur de Marsy, La Prise de Doullens, par les Espagnols en 1595 : Pièces contemporaines publiées et annotées René Debrie, Toponymie de Doullens, Amiens, Éklitra, 1983, 99 p. Jean-Pierre Ducellier, Chronique d'un bombardement, Doullens, 5 juillet 1944 : La guerre aérienne dans le Nord de la France, F. Paillart, 1995, 516 p.L'association La Citadelle a publié plusieurs ouvrages consacrés à la commune : A. Lenglet, Les semaines tragiques de Doullens en 1918, 1919 (réédition) Rudet et Carpentier, La commandement unique - Doullens 1918, 1933 (réédition) Liste des communes de la Somme Jean Errard Camp de Doullens Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme Circuit du Souvenir Site de la mairie Site de l'office de tourisme du Doullennais « Dossier complet : Commune de Doullens (80253) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, 25 février 2019 (consulté le 20 mars 2019). « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le 20 mars 2019).